Origine et histoire
Édifice du XIIIe siècle, l'église Saint-André a été agrandie à la fin du Moyen Âge et restaurée au XIXe siècle par l'architecte Chevillard (1865-1870). Elle comportait autrefois trois chapelles et son dallage était presque entièrement constitué de pierres tombales. La nef, rectangulaire et formée de quatre travées, est adossée au sud à la tour du clocher, doublée d'une tourelle d'escalier. Avant les travaux de Chevillard, la nef devait être voûtée ; elle reçoit désormais quatre voûtes en brique sur croisées d'ogives en granit reposant sur des culots de la même époque. La travée sous le clocher est voûtée en coupole nervurée, appareillée de manière à évoquer les prémices vendéennes de la voûte angevine. La nef est percée d'une rosace du XIXe siècle et de deux baies. Le clocher, daté du XIIIe siècle, présente encore un caractère roman, tout comme le portail. Les travaux menés par Chevillard entre 1865 et 1870 ont porté sur les contreforts, le pignon, les murs goutterots, la reprise des baies en tuffeau, les arcs doubleaux des arêtiers, les culots, les voûtes en brique de la nef, le crépi extérieur, la charpente et les vitraux.
