Église Saint-André-et-Sainte-Jeanne-d'Arc de Fétilly à La Rochelle en Charente-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église Saint-André-et-Sainte-Jeanne-d'Arc de Fétilly

  • Rue du Faisan
  • 17000 La Rochelle
Église Saint-André-et-Sainte-Jeanne-dArc de Fétilly
Église Saint-André-et-Sainte-Jeanne-dArc de Fétilly
Église Saint-André-et-Sainte-Jeanne-dArc de Fétilly
Crédit photo : Patrick Despoix - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association diocésaine

Période

2e quart XXe siècle

Patrimoine classé

L'église en totalité, y compris son décor (cad. CH 345) : inscription par arrêté du 27 février 2002

Origine et histoire de l'Église Saint-André-et-Sainte-Jeanne-d'Arc de Fétilly

L'église Saint-André-et-Sainte-Jeanne-d'Arc de Fétilly, située à La Rochelle (Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine), a été conçue par l'architecte Hubert Blanche de Feydeau et sa construction a débuté en 1935. Elle devait s'inscrire dans une "cité paroissiale" comprenant salle des fêtes, gymnase et bibliothèque, projet finalement abandonné par manque de crédits. L'édifice, bâti sur un plan basilical à vaisseau unique d'environ 44 mètres sur 24, comporte de part et d'autre deux collatéraux étroits, réduits à de simples passages desservant trois chapelles. La structure repose sur une ossature de piliers et d'arcs polygonaux en béton armé, les volumes étant soulignés par des linteaux et des chaînes de béton. Au-dessus du porche en plein cintre, le sculpteur Georges Chaumot a exécuté, en pierre de Lavoux, une frise en bas-relief à trois évocations de la vie de saint André, unique ornementation extérieure. L'intérieur constitue un exemple remarquable d'adaptation des principes de l'Art déco à l'architecture sacrée, la composition spatiale et la décoration obéissant à un découpage géométrique de formes simples. La décoration et le mobilier associent de nombreux artisans : Soffino pour la mosaïque intérieure, Louis Gouffault pour la croix en pavé de verre et la mosaïque du chœur, Georges Chaumot pour le portail d'entrée, H. Vinet pour le chemin de croix, le maître verrier Chigot, associé à Pentecôte de Loix-en-Ré, pour les dix verrières, Beauchamp pour la grille des fonts baptismaux, Gorget pour la table de communion et les ateliers Beauplet pour le carrelage. Le chanoine Augustin Crampette, premier curé et futur résistant (1890-1972), a soutenu le projet et repose dans l'église. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 27 février 2002.

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