Origine et histoire
L'église Saint-André est un édifice roman archaïque, marqué par une nef étroite et des arcades sans colonnes. La datation du chevet, attribuée à la seconde moitié du XIe siècle par des travaux historiques, indique que son abside, sans doute initialement semi-circulaire, fut modifiée lors de l'achèvement de la construction au début du XIIe siècle. Le clocher a été remanié aux XVe et XIXe siècles. Au XIXe siècle, l'édifice a fait l'objet de transformations touchant le chevet, le clocher et les percements nord et sud; l'aménagement intérieur date également du XIXe siècle, avec un décor peint et des vitraux de Champrobert de 1875. Des travaux d'agrandissement prévus en 1871 ne furent pas réalisés. En 1894, selon la source, l'architecte Souliac dirigea une importante campagne de restauration conduite par l'entrepreneur Louis Puissauve, qui comprit la reprise des murs du chevet, la surélévation de l'ensemble des murs, la réfection des toitures et l'application d'enduits. Les travaux furent réceptionnés en 1896; c'est probablement à cette date que furent exécutés les décors intérieurs.