Église Saint-Antoine de Bar-le-Duc dans la Meuse

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Antoine de Bar-le-Duc

  • Rue Jean-Jacques-Rousseau
  • 55000 Bar-le-Duc
Église Saint-Antoine de Bar-le-Duc
Église Saint-Antoine de Bar-le-Duc
Église Saint-Antoine de Bar-le-Duc
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Crédit photo : Zusammen030378 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Antoine (cad. AB 62) : classement par arrêté du 14 février 1989

Origine et histoire de l'Église Saint-Antoine

L'église Saint-Antoine est située rue Jean-Jacques-Rousseau, dans le quartier du Bourg à Bar-le-Duc, dans la Meuse (région Lorraine), à cheval sur le canal des usines, une dérivation de l'Ornain. Ancienne église conventuelle des Augustins, elle a été fondée à la fin du XIVe siècle par le duc de Bar Robert Ier et son épouse Marie de France. L'édifice fut construit de 1372 à 1376 sur un terrain marécageux ; il comportait alors une nef unique voûtée d'ogives et un chœur pentagonal, soutenus à l'extérieur par de solides contreforts, avec le clocher au milieu de la nef, le cloître à l'est et le cimetière des moines à l'ouest. Les riches dotations du couvent permirent d'agrandir et d'embellir l'église à plusieurs reprises. En 1437, la nef fut élargie de trois travées vers le sud et en vint à enjamber le canal des usines. Les guerres de religion au XVIe siècle provoquèrent des tensions au sein du monastère, puis l'ordre connut une réforme et un nouvel essor au XVIIe siècle. Les donations du XVIIe siècle permirent la construction de cinq chapelles latérales entre les contreforts, dont la plus vaste, bâtie de 1601 à 1605 par Jean Vincent et son épouse, est ornée d'une voûte à caissons dorés aux motifs variés. La chapelle Notre-Dame de Pitié, située le long de l'abside, fit l'objet de pèlerinages avant d'être détruite au XVIIIe siècle, et la chapelle Notre-Dame de Lorette, édifiée en 1640, est dotée d'un dôme percé d'un oculus. Après la Révolution, l'édifice devint une église paroissiale sous le vocable de Saint-Antoine. Au XIXe siècle, le clocher fut déplacé à l'extrémité sud de l'édifice, et des peintures murales représentant les saints patrons du duc et de son épouse furent mises au jour aux XIXe et XXe siècles. L'église est orientée selon un axe nord-sud ; sa nef compte huit travées et le clocher se trouve à l'extrémité sud. Les murs nord et sud conservent des peintures murales médiévales (XVe siècle) représentant scènes religieuses, saints et martyrs ; une première fresque découverte en 1854 sur le mur nord se compose de deux registres superposés de trois scènes chacun, illustrant notamment sainte Madeleine, sainte Ursule, saint Yves, les fondateurs Robert Ier et Marie de France, ainsi que des saints patrons et ermites. Une seconde fresque, découverte en 1938, présente aussi deux registres ; la partie supérieure figure une Pietà et la partie inférieure comprend, entre autres, sainte Badour tenant un goupillon. Ces peintures ont été classées au titre d'objet aux monuments historiques le 29 mai 1936. La chapelle de la Vierge, située au nord du chœur et construite de 1601 à 1605 grâce aux dons de Jean Vincent et d'Alix de Lescamoussier, était à l'origine dédiée à saint Jean‑Baptiste et devint au XIXe siècle la chapelle de la Vierge ; sa voûte en berceau rouge et or est décorée de caissons aux motifs variés évoquant des vases sacrés et des objets de culte. Le mobilier de l'église comprend 31 objets protégés aux monuments historiques et un objet à l'inventaire général du patrimoine culturel, ainsi que 72 bancs clos en chêne du XIXe siècle portant gravés les noms des familles barisiennes ; ces bancs ont été inscrits au titre d'objet le 29 juillet 1993. Parmi les sculptures, la Vierge au manteau, groupe en bois polychrome du XVIIe siècle, illustre le type lorrain inspiré d'un modèle de Mansuy Gauvin et a été classée le 4 janvier 1915. Le Couronnement d'épines, bas-relief en pierre calcaire de la seconde moitié du XVIe siècle, anonyme, fut découvert en 1950 sous l'escalier du clocher ; sa composition rapproche l'œuvre d'un autre bas-relief conservé au Musée Barrois, et il a été classé le 23 avril 1981. La Descente de Croix, groupe sculpté en bois polychrome du XVIe siècle, semble provenir d'un ensemble plus vaste et est conservée au Musée Barrois. L'église Saint-Antoine est classée au titre des monuments historiques depuis le 14 février 1989.

Liens externes