Reconstruction primitive XIe siècle (≈ 1150)
L'église est reconstruite et prend le vocable de Saint-Apollinaire.
XIIe siècle
Ajout du puits sculpté
Ajout du puits sculpté XIIe siècle (≈ 1250)
Un puits sculpté est ajouté à l'édifice.
1645
Effondrement du clocher
Effondrement du clocher 1645 (≈ 1645)
Le clocher s'effondre, détruisant une partie de la nef.
1701
Incendie destructeur
Incendie destructeur 1701 (≈ 1701)
Un incendie ravage le village et détruit l'église.
Début du XVIIIe siècle
Reconstruction par Pierre Pasquier
Reconstruction par Pierre Pasquier Début du XVIIIe siècle (≈ 1804)
L'église est rebâtie par l'architecte Pierre Pasquier.
XIXe siècle
Remaniement de l'église
Remaniement de l'église XIXe siècle (≈ 1865)
L'église est remaniée mais conserve son abside médiévale.
1946
Inscription de l'abside
Inscription de l'abside 1946 (≈ 1946)
L'abside est partiellement inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Abside : inscription par arrêté du 27 février 1946
Personnages clés
Pierre Pasquier
Architecte responsable de la reconstruction de l'église au début du XVIIIe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Apolinaire
L'église Saint-Apollinaire est située à Saint-Apollinaire, dans l'agglomération de Dijon (Côte-d'Or). L'édifice primitif dépendait des moines bénédictins de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon au moins depuis 869. Reconstruite à la fin du Xe siècle, elle prend alors le vocable de Saint-Apollinaire et abrite un puits sculpté. En 1645, le clocher s'effondre, détruisant une partie de la nef. Environ cinquante ans plus tard, l'incendie de 1701 qui ravagea une partie du village détruit de nouveau l'église. Elle est rebâtie quelques années après par l'architecte Pierre Pasquier. Remaniée au XIXe siècle, l'église conserve toutefois son abside médiévale. Le puits, conservé jusque dans le XXe siècle, est supprimé en 1957 ; des fouilles effectuées en 1990 dans son comblement ont révélé des fondations gallo-romaines. L'abside a été partiellement inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 27 février 1946.