Église Saint-Astier de Saint-Astier en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique Eglise fortifiée

Église Saint-Astier de Saint-Astier

  • 5-17 Rue de la Fontaine
  • 24110 Saint-Astier
Église Saint-Astier de Saint-Astier
Église Saint-Astier de Saint-Astier
Église Saint-Astier de Saint-Astier
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Église Saint-Astier de Saint-Astier
Église Saint-Astier de Saint-Astier
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 22 janvier 1910

Origine et histoire de l'Église Saint-Astier

L'église Saint-Astier se situe au cœur de la ville de Saint-Astier, dans le département de la Dordogne. Fondée à la fin du Xe siècle, elle fut consacrée au début du XIe siècle par l'évêque de Périgueux. L'origine du lieu remonte à l'ermitage de saint Astier, où une chapelle en bois fut d'abord élevée par une princesse guérie par l'ermite. Une église plus importante fut ensuite construite, mais elle fut détruite au IXe siècle lors des raids normands, peut‑être en 849 ou 855, selon l'évêque Sébalde. Abandonnée, elle fut relevée au XIe siècle par des moines bénédictins à l'initiative de l'évêque Raoul de Couhé ; la charte de fondation de l'abbaye, datée de 1013, et d'autres actes mentionnent des réparations confiées aux co‑vicomtes de Fronsac. Parmi les vestiges de l'église primitive subsistent la crypte sous le chœur contenant les restes de saint Astier et un tombeau enfermé dans un autel, un pan de mur sur la face nord, les piliers de la coupole centrale et un bas‑relief dans le mur ouest du bas‑côté. L'édifice a connu plusieurs campagnes de construction entre le XIe et le XVIIe siècle et fut élevé au rang de collégiale en 1178. La crypte et certains murs de la nef appartiennent en partie à l'époque romane, tandis que la nef se compose de quatre travées dont la première et la dernière sont voûtées d'ogives ; les nervures de la première travée s'appuient sur des massifs qui semblent avoir servi de supports à des coupoles. La seconde travée donne au sud sur une chapelle latérale ; une chapelle symétrique au nord a probablement été détruite et le mur nord présente une fermeture sommaire. Pendant la guerre de Cent Ans, la ville subit plusieurs sièges et la collégiale pâtit des combats et des reconquêtes qui suivirent. Une importante campagne de reconstruction au XVe siècle, attribuée par Jacques Gardelles à la période de l'évêque Hélie de Bourdeilles à partir de 1462, a concerné le chevet, les chapelles latérales et des éléments fortifiés tels que créneaux et mâchicoulis ; elle comprit aussi la tour occidentale qui sert aujourd'hui de clocher‑porche. Les parties hautes du clocher semblent appartenir au XVIe siècle et, au‑dessus des voûtes de la nef, se trouve un fortin crénelé abritant la salle des gardes. Les voûtes de la chapelle nord portent les armes de la famille de Chaumont, ce qui indique une intervention entre 1520 et le milieu du XVIe siècle. La ville fut assiégée et pillée pendant la Fronde le 28 mai 1652 ; la collégiale subit des dommages, puis des travaux de restauration de la nef eurent lieu entre 1671 et 1683, comprenant la réfection de voûtes d'ogives, l'établissement de voûtes en plein cintre sur certaines travées et la suppression de supports destinés aux coupoles. Les interventions menées aux XIXe et XXe siècles n'ont pas modifié la structure d'ensemble de l'église. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 22 janvier 1910.

Liens externes