Église Saint-Aventin-de-Larboust de Saint-Aventin en Haute-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Art roman lombard Eglise romane

Église Saint-Aventin-de-Larboust de Saint-Aventin

  • 63-66 Village
  • 31110 Saint-Aventin
Église Saint-Aventin-de-Larboust de Saint-Aventin
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Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église Saint-Aventin-de-Larboust

L'église Saint-Aventin-de-Larboust, de style roman, se situe à Saint-Aventin dans les Pyrénées, en Haute-Garonne. Sa première mention remonte au Xe siècle et l'édifice est également attribué au XIe siècle. Classée au titre des monuments historiques dès 1840, elle a fait l'objet de restaurations au XIXe siècle. L'église est un lieu de pèlerinage qui conserve le tombeau de saint Aventin ; depuis 1707, les restes du saint sont déposés dans un reliquaire en argent provenant des ateliers de Lyon. Des actes de renonciation à la dîme en faveur de l'Église de Comminges ont été dressés en 1273 et 1278. On relève la présence de douze remplois gallo-romains dans la maçonnerie et divers remaniements et campagnes décoratives : peintures murales aux XIIe-XIIIe siècles, une phase décorative supplémentaire au XVIe siècle, puis des travaux municipaux au XIXe siècle. Selon A. Laurens, les grilles séparant l'abside et les absidioles de la nef furent vendues à la Révolution ; seule la grille de la nef aurait été rachetée par la commune. En 1826 et 1832 la mairie fit établir des devis pour une sacristie, la réparation du clocher et l'assèchement des murs nord en vue de la visite de l'archevêque de Toulouse ; un devis de 1896 prévoyait l'aménagement d'une nouvelle sacristie, mais il n'est pas certain que ces travaux aient été exécutés.

Extérieurement, l'église, construite en moellons et couverte d'ardoises, présente un chevet roman lombard asymétrique composé d'une abside semi-circulaire flanquée d'une seule absidiole, décorée de bandes lombardes formées de lésènes et d'arcatures, ainsi que d'ouvertures à simple ébrasement et d'oculi, surmontées d'une frise de blocs et d'une corniche biseautée. Elle se distingue par la présence de deux clochers : le clocher occidental, plus élancé, prolonge la façade ouest avec des baies groupées et des cordons ornés de frises variées, tandis que le clocher oriental, plus trapu et plus sobre, présente des baies simples et une maçonnerie renforcée par des ancres en Y ; certaines baies du niveau inférieur du clocher ouest ont été murées. La façade méridionale, elle aussi ornée de bandes lombardes, comporte un portail du XIIe siècle encadré de deux paires de colonnes et de chapiteaux historiés montés sur astragale torique, dont les scènes comprennent, à gauche, Marie-Madeleine aux pieds du Christ et le massacre des Innocents, et à droite l'arrestation et le martyre de saint Aventin ; les tailloirs portent des motifs floraux et géométriques. L'archivolte associe une voussure nue à une voussure ornée de boules, et le tympan, posé sur un linteau monolithe, représente le Christ en gloire entouré du tétramorphe, chaque symbole étant porté par un ange. Le portail est complété par plusieurs bas-reliefs remarquables, notamment un musicien jouant de la vièle, une Vierge à l'Enfant dominant des animaux fantastiques sous une arcature à rosaces soutenue par des culots historiés, et une figure identifiée comme saint Aventin.

La façade méridionale intègre par ailleurs des sculptures en réemploi : un bas-relief figurant la découverte de la sépulture de saint Aventin par un taureau, deux cippes funéraires et, encastrés au-dessus et au-dessous de l'un d'eux, deux autels païens dédiés au dieu pyrénéen Abellio. L'intérieur suit un plan basilical simple : une nef voûtée d'arêtes, flanquée de deux collatéraux étroits, où les arcs-doubleaux reposent sur des piles à dosserets. L'éclairage provient de fenêtres à double ébrasement et de deux oculi plus élevés dans l'abside. Des peintures murales, mises au jour en 1878 après enlèvement des badigeons, montrent notamment saint Aventin à gauche d'une arcade et saint Sernin ou Saturnin à droite ; la voûte en cul-de-four de l'abside porte un Christ en majesté. Cette polychromie, datable de la fin du XIIe au début du XIIIe siècle et vraisemblablement réalisée en plusieurs campagnes, coexiste avec des vestiges de représentations des sept péchés capitaux attribués au XVIe siècle. Le chœur est fermé par une grille de fer forgé d'un travail remarquable, et, à l'entrée, un bénitier sculpté, sans doute d'origine locale, présente des colombes buvant dans une coupe, un agneau et des figures humaines.

Liens externes