Origines romanes XIe siècle (≈ 1150)
Construction initiale de l'église, subsistent l'abside et le clocher.
XIIe siècle
Caractère roman conservé
Caractère roman conservé XIIe siècle (≈ 1250)
Le chœur conserve son caractère roman, abside voûtée en cul-de-four.
1595
Construction du bas-côté nord
Construction du bas-côté nord 1595 (≈ 1595)
Le maître-maçon B. Labarta édifie le bas-côté nord.
1628
Construction de la sacristie
Construction de la sacristie 1628 (≈ 1628)
La sacristie nord est construite, comme l'indique l'inscription sur son linteau.
4e quart XVIe siècle
Agrandissement de la nef
Agrandissement de la nef 4e quart XVIe siècle (≈ 1687)
La nef est remplacée et agrandie, construction du bas-côté nord.
1857
Ajout du bas-côté sud
Ajout du bas-côté sud 1857 (≈ 1857)
Le bas-côté sud est ajouté selon les plans du géomètre Jean-Marie Verdier.
1944
Classement historique
Classement historique 1944 (≈ 1944)
L'édifice est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'église : classement par arrêté du 16 juin 1944
Personnages clés
Bernard Labarthe
Maître-maçon ayant construit le bas-côté nord en 1595.
Jean-Marie Verdier
Géomètre ayant conçu les plans du bas-côté sud en 1857.
Doucet
Maire de Vielle-Aure en 1857 lors de l'ajout du bas-côté sud.
Origine et histoire de l'Église Saint-Barthélemy
L'église Saint-Barthélémy de Vielle-Aure, située au bord de la route départementale 123B dans les Hautes-Pyrénées, est d'origine romane et remonte vraisemblablement aux XIe‑XIIe siècles. De cette période subsistent essentiellement l'abside et le clocher ; le chœur a par ailleurs conservé son caractère roman. L'abside, voûtée en cul‑de‑four, est éclairée par trois petites baies percées dans l'épaisseur de contreforts purement décoratifs ; à l'intérieur, deux portes ouvraient sur les absidioles. Un linteau en accolade porte une composition sculptée où un globe sommé d'une croix est accosté d'anges, au milieu d'un semis d'étoiles et de fleurs de lis. La façade d'entrée, à la base du clocher, a été remaniée à l'époque moderne. À la fin du XVIe siècle la nef, devenue trop étroite ou ruinée, a été remplacée et agrandie : en 1595 le maître‑maçon B. Labarta (Bernard Labarthe) a fait édifier le bas‑côté nord, comme l'atteste l'inscription portée sur un culot et la date gravée sur la travée nord près du chœur (inscription : b.labarta.mas.oa.ms.1595). La sacristie nord porte sur son linteau l'inscription servite dnoi timore 1628. Au début du XIXe siècle l'église servait de matrice aux cures de Bourisp et Saint‑Lary, et la visite pastorale de septembre 1807 mentionne la présence d'une chapelle dédiée à Notre‑Dame de la Conception. Le bas‑côté sud a été ajouté en 1857 d'après les plans du géomètre Jean‑Marie Verdier ; l'inscription Doucet maire 1857 figure sur le portail sud. Les baies ont été reprises dans la seconde moitié du XIXe siècle et ornées de verrières de Mauméjean, et le bas‑côté sud‑ouest a ensuite été élargi à une époque plus récente. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1944. L'église porte indifféremment deux vocables :, selon l'abbé Marsan, saint Vincent est le patron titulaire et saint Barthélemy celui de la paroisse. On remarque également, parmi les éléments visibles, la façade sud‑ouest, les toits et le clocher, le chevet avec ses modillons, la nef et des peintures monumentales classées.