Église Saint-Barthélemy-et-Saint-Laurent de Loche-sur-Indrois à Loché-sur-Indrois en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Barthélemy-et-Saint-Laurent de Loche-sur-Indrois

  • Le Bourg
  • 37460 Loché-sur-Indrois
Église Saint-Barthélemy-et-Saint-Laurent de Loche-sur-Indrois
Église Saint-Barthélemy-et-Saint-Laurent de Loche-sur-Indrois
Église Saint-Barthélemy-et-Saint-Laurent de Loche-sur-Indrois
Crédit photo : Arcyon37 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Xe siècle, XIIe siècle, XIIIe siècle

Patrimoine classé

La façade Ouest : inscription par arrêté du 11 juillet 1952

Origine et histoire de l'Église Saint-Barthélemy-et-Saint-Laurent

L'église paroissiale Saint-Barthélémy et Saint-Laurent se situe au centre du bourg de Loché-sur-Indrois, dans la vallée de l'Indrois, en bordure de la D9 et entourée des maisons les plus anciennes du village. Orientée ouest-est, elle est consacrée au culte catholique et, en 2015, fait partie de la paroisse de Montrésor. Si la majeure partie de son gros œuvre relève des XIIe et XIIIe siècles, l'édifice a succédé à une église du Xe siècle dont subsistent des maçonneries en petit appareil. La façade ouest, refaite au XIIe siècle, conserve ces vestiges anciens et s'ouvre sur une porte en plein cintre dont la voussure présente une double moulure torique reposant sur des chapiteaux ornés de crochets ; des traces de peintures anciennes subsistent sur cette voussure. Au XIIe siècle, l'église appartient aux moines de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin, situation confirmée par une bulle d'Adrien IV en 1156, et l'année suivante Loché devient paroisse. La nef unique comprend quatre travées séparées par des contreforts plaqués, chaque travée étant éclairée par une fenêtre de chaque côté ; elle était autrefois couverte en charpente lambrissée, puis ses voûtes ont été doublées en briques en 1890, masquant le lambris primitif. Sans transept, le chœur, de plan carré, date de la fin du XIIe ou du début du XIIIe siècle et se termine à l'est par un chevet plat de la même époque. Le chœur est voûté en croisée d'ogives et percé de trois fenêtres en plein cintre. Dans l'angle sud-est, une colonnette au chapiteau très archaïque semble être un remploi de l'ancienne église. Au XIXe siècle, un auvent en bois qui protégeait le portail a été détruit. La façade est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 11 juillet 1952. En 1890, deux statues en bois du XVe siècle provenant de l'église d'Aubigny ont été vendues : l'une représentant saint Jean au calvaire se trouve aujourd'hui au musée du Louvre, l'autre, une Mater dolorosa, au Metropolitan Museum of Art de New York. Trois éléments du mobilier sont recensés dans la base Palissy : un tabernacle des XVIIe-XVIIIe siècles muni d'un ostensoir doré pour l'exposition du Saint-Sacrement (inscrit le 25 juillet 1977), une statue en bois du Christ en croix du XVIIe siècle au visage souriant (inscrite le 7 mai 1973) et un calice du XVIIe siècle (inscrit le 7 mai 1973).

Liens externes