Martyre de saint Calixte XIe siècle (≈ 1150)
Lieu du martyre de saint Calixte, chevalier aragonais.
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église avec des éléments romans.
XIVe siècle
Remaniements médiévaux
Remaniements médiévaux XIVe siècle (≈ 1450)
Reprises et aménagements de l'édifice.
XVIe siècle
Chapelle nord et peintures
Chapelle nord et peintures XVIe siècle (≈ 1650)
Construction de la chapelle nord et décor peint.
1720
Décor du plafond
Décor du plafond 1720 (≈ 1720)
Plafond de la nef décoré vers cette date.
XVIIe siècle
Plafond peint
Plafond peint XVIIe siècle (≈ 1750)
Ajout d'un plafond peint à solives apparentes.
XVIIIe siècle
Retable et sacristie
Retable et sacristie XVIIIe siècle (≈ 1850)
Fermeture de l'abside par un retable en bois peint.
1944
Classement historique
Classement historique 1944 (≈ 1944)
L'édifice est classé monument historique.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Calixte et son cimetière : classement par arrêté du 26 mai 1944
Personnages clés
Saint Calixte
Chevalier aragonais martyrisé au début du XIe siècle.
Melchior Rodiguis
Peintre ayant décoré la chapelle nord.
Évêque Brisay de Denonville
Évêque ayant authentifié les reliques de saint Calixte.
Origine et histoire de l'Église Saint-Calixte
L'église Saint-Calixte, implantée dans le hameau de Cazaux-Fréchet, est une église de montagne dont le gros œuvre en petit appareil conserve des éléments d'inspiration romane. Sa construction comporte plusieurs phases : certains éléments renvoient probablement aux XIe-XIIe siècles, tandis que des reprises et aménagements ont été réalisés entre le XIVe et le XVIIIe siècle. L'édifice présente une nef unique, couverte par des poutres et des solives refaites probablement au XVIIe siècle, qui se prolonge par un sanctuaire légèrement plus étroit et une abside voûtée en cul-de-four. Une chapelle nord, construite dans la seconde moitié du XVIe siècle et voûtée en berceau, a reçu un décor peint attribué à Melchior Rodiguis. Le clocher, qui couronne le pignon ouest et s'ouvre par une baie jumelée, est accessible depuis l'escalier de la tribune. Un porche sur le flanc méridional permet l'accès à l'église et au cimetière. L'abside a été fermée par un retable en bois peint et doré au XVIIIe siècle ; une porte dissimulée donne accès à l'abside transformée en sacristie, qui conserve des peintures murales du XVIe siècle représentant les symboles des apôtres. La voûte en cul-de-four porte une peinture murale attribuée au XIIe siècle représentant le Christ en Gloire. La nef semble avoir possédé un décor peint aujourd'hui masqué par un badigeon, et elle a reçu au XVIIe siècle un plafond peint remarquable à solives apparentes, décoré vers 1720. Selon la tradition, l'église a été élevée sur le lieu du martyre de saint Calixte, chevalier aragonais natif de Huesca, tué par les Sarrasins au début du XIe siècle ; cette dévotion explique l'importance du décor intérieur et des peintures murales. Les reliques du saint furent conservées dans le sanctuaire au moins jusqu'au début du XVIIIe siècle et furent authentifiées lors d'une visite pastorale de l'évêque Brisay de Denonville. L'élévation ouest, en appareil calcaire massif, et le décor d'arcatures lombardes extérieures au niveau du chœur témoignent de la forte empreinte romane de l'ensemble. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 26 mai 1944.