Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine religieux Architecture gothique flamboyant

Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen

  • 24 Rue aux Ours
  • 76000 Rouen
Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen
Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen
Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen
Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen
Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen
Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen
Église Saint-Candé-le-Jeune de Rouen
Crédit photo : VIGNERON - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façade sur rue, façades sur cour et toitures correspondantes ; cage d'escalier, escalier et rampe en fer forgé du bâtiment au fond de la cour de l'hôtel Asselin. Restes de l'église Saint-Candé : inscription par arrêté du 15 septembre 1954

Origine et histoire de l'Église Saint-Candé-le-Jeune

L'église Saint-Candé-le-Jeune et l'ancien hôtel Asselin se situent au 24 rue aux Ours à Rouen, en Seine-Maritime. L'église a été fondée en 1047 sous le vocable de saint Victor par Thomas de l'Épinay et Raoul de Tancarville, en mémoire d'un duel au cours duquel Jacques Duplessis trouva la mort après avoir diffamé Helvise de l'Épinay. Elle prit le nom de Saint-Candé-le-Jeune en 1588 lorsqu'elle reçut une partie des reliques de saint Cande. Le clocher est daté de 1476 et l'hôtel, adossé à l'église, a été construit en 1724 par Antoine Asselin. Implantée parallèlement à la rue aux Ours, l'église était entourée d'un cimetière formant l'aître Saint-Candé jusqu'à la rue du Petit-Salut. Désaffectée à partir de mai 1791, elle fut vendue le 18 février 1792 pour 125 000 livres à Louis-Thomas et François-Prosper Quesnel ; leur père, Nicolas Quesnel, était alors propriétaire de l'hôtel Asselin contigu. La flèche en bois revêtue de plomb qui surmontait la tour gothique fut démolie la même année. En 1824, deux chapelles latérales du XVIe siècle, ainsi que le porche, la sacristie et le pignon de l'abside, furent supprimés. Des transformations réalisées par la société normande d'électricité à partir de 1892 et l'acquisition de l'édifice en 1894 aboutirent à la conservation uniquement du clocher, utilisé comme pylône électrique. Après le départ d'EDF, l'ensemble a été aménagé en immeuble d'habitation, complété par quelques constructions nouvelles. Les restes de l'église ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1954. La paroisse Saint-Candé-le-Vieux constitue une exemption relevant de l'évêché de Lisieux et regroupe les paroisses de Sotteville-lès-Rouen, Saint-Étienne-du-Rouvray, Petit-Couronne et Étrépagny. L'iconographie connue comprend une estampe gravée sur cuivre par Espérance Langlois montrant l'église dans son état de 1823, publiée dans l'ouvrage d'Eustache de La Quérière (1858). Parmi les références figurent notamment l'étude de La Quérière et l'ouvrage d'Isabelle Renault, À la découverte de Rouen (2020).

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