Eglise Saint-Cannat à Marseille 1er dans les Bouches-du-Rhône

Eglise Saint-Cannat

  • 13001 Marseille
Eglise Saint-Cannat
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Crédit photo : Original téléversé par Christophe.moustier sur Wik - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIXe siècle

Patrimoine classé

L’église paroissiale Saint-Vincent-de-Paul-Les Réformés à Marseille est inscrite en totalité avec son perron et l’ensemble de son mobilier immeuble par nature (maître-autel, ensemble des autels des chapelles du choeur, fonts baptismaux, tombeau de l’abbé Vidal), à l’exclusion des sacristies et salles paroissiales ajoutées à son chevet : inscription par arrêté du 2 mars 2015

Origine et histoire

L'église Saint-Vincent-de-Paul, dite des Réformés, se situe dans le quartier Thiers, en haut de la Canebière à Marseille (Bouches‑du‑Rhône). Son intérêt tient à la qualité de son architecture et de son décor néo‑gothiques, œuvre majeure de l'abbé Joseph Pougnet qui a signé le projet définitif, le dessin du mobilier et le programme iconographique des vitraux réalisés par la manufacture Didron. Le nom courant de « Réformés » provient de l'emplacement d'une ancienne chapelle des Augustins Réformés dédiée à saint Nicolas de Tolentino, dont la première pierre avait été posée par le duc de Guise le 20 juin 1611 ; cette chapelle fut détruite après le Concordat. La nouvelle église, d'abord conçue par l'architecte François Reybaud dans le style gothique du XIIIe siècle, a vu le chantier repris par l'abbé Pougnet après le départ de Reybaud. La première pierre de l'édifice actuel fut posée le 22 avril 1855 par Mgr Eugène de Mazenod et, malgré des aléas et des retraits d'architectes, la construction fut portée par la mobilisation des paroissiens jusqu'à l'inauguration de l'église dans son état principal le 20 septembre 1886, sans que l'édifice ne fût jamais complètement achevé. Protégée au titre des monuments historiques d'abord pour sa façade et sa couverture, l'église a été inscrite dans son ensemble par arrêté du 2 mars 2015 ; le grand orgue Merklin y est classé depuis 1981. La Ville de Marseille a mené de 2019 à 2023 une vaste campagne de restauration qui a commencé par les flèches et les murs extérieurs, permettant de replacer les sculptures d'ornement disparues au fil du temps, puis s'est poursuivie sur la nef, les façades latérales, l'arrière de l'édifice, le transept et le chœur.

De plan basilical traditionnel, l'édifice néogothique est orienté est‑ouest, avec le chœur à l'est et la façade à l'ouest ; il mesure 61 mètres de longueur intérieure et 28 mètres de largeur au transept. Les deux flèches culminent à 76 mètres et la voûte de la grande nef dépasse 23 mètres sous clé, les voûtes des bas‑côtés atteignant 16,60 mètres. L'église comprend un sanctuaire, un chœur flanqué de quatre chapelles, un transept avec croisée, trois nefs, des collatéraux terminés par des absides carrées et une abside principale à sept pans ; une crypte s'ouvre sous la nef. La façade, accessible par un large perron de 25 marches, présente trois portails ; les sculptures prévues par l'abbé Pougnet n'ont pas été réalisées, mais un modèle réduit de la façade figure sur la tombe du curé Vidal dans une chapelle latérale. Les portes en chêne portent des panneaux de bronze de Caras‑Latour et les vitraux sont d'Édouard Didron. Le maître‑autel provient des ateliers de Jules Cantini ; un autel placé au centre du chœur dans la seconde moitié du XXe siècle a été réalisé par réemploi d'une clôture servant de banc de communion.

L'histoire musicale de l'église est marquée par la présence d'un grand orgue Merklin installé en 1888 dans deux buffets jumeaux néo‑gothiques dessinés par l'abbé Pougnet et réalisés par la maison Gémy & Fils. L'instrument, conçu avec une transmission électrique brevetée, comptait à l'origine 48 jeux répartis sur trois claviers et un pédalier et avait été inauguré en décembre 1888 par Théodore Dubois ; il connut cependant de nombreux problèmes techniques et devint muet après plusieurs décennies. En 1947, un instrument d'esthétique néo‑classique à transmission électropneumatique construit par la maison Michel‑Merklin‑&‑Kuhn fut installé dans une chapelle latérale contre le chœur. À partir de 2002, un projet de restauration a conservé les deux instruments dans leurs esthétiques respectives tout en créant une nouvelle console mobile à cinq claviers pour les piloter ensemble ; les orgues restaurés ont été bénits le 6 décembre 2009 et inaugurés le lendemain par Jean Guillou. L'orgue actuel, résultat de l'évolution et de la réunion des deux instruments, compte 84 jeux réels (111 en incluant emprunts et extensions) répartis sur cinq claviers à la console centralisatrice et un pédalier.

Parmi les éléments remarquables de l'édifice figurent la chaire de Gémy & Fils, le maître‑autel de Jules Cantini, la grande rosace de la façade ouest, le chœur et l'ensemble des orgues (grand orgue Merklin et orgue de chœur Michel‑Merklin & Kuhn) ; des vues de l'église montrent également son état lors des travaux de rénovation en novembre 2019.

Liens externes