Origine et histoire de l'Église Saint-Caprais
Une église est attestée dès 988, donnée à Saint-Géraud d'Aurillac par Aldegarde, comtesse douairière d'Angoulême. Sous l'Ancien Régime, la cure relevait de la présentation de l'abbé de Saint-Liguaire et de la collation de l'évêque de Saintes. L'édifice a été en partie détruit pendant les guerres de Religion. Le porche date de 1766. En 1807, un clocher-mur a remplacé un clocher antérieur qui se terminait par une flèche. La voûte de la nef a été refaite en 1852 ; des traces de départ de nervures montrent que la voûte romane avait auparavant été remplacée par une voûte gothique, campagne à laquelle appartiennent également les fenêtres tréflées. En 1981, l'église a subi un effondrement partiel. Malgré les reprises successives, l'édifice a conservé son plan roman : une nef unique achevée par une abside circulaire. La façade s'ouvre sur un portail sculpté de goût néo-classique, orné de pilastres cannelés et d'une grosse agrafe. Les modillons de la corniche portent des sculptures aux thèmes traditionnels de la région, comme des rouleaux, des copeaux, un tonneau et une étoile. Côté nord, près de la façade mais détachée, se trouve une ancienne tourelle d'escalier. À l'intérieur, les chapiteaux romans ont été conservés à l'entrée du chœur.