Église Saint-Caprais de Carsac à Carsac-Aillac en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Caprais de Carsac

  • D703
  • 24200 Carsac-Aillac
Église Saint-Caprais de Carsac
Église Saint-Caprais de Carsac
Église Saint-Caprais de Carsac
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Église Saint-Caprais de Carsac
Église Saint-Caprais de Carsac
Crédit photo : Manfred Heyde - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise de Carsac : classement par arrêté du 20 mars 1912

Origine et histoire de l'Église Saint-Caprais

Église Saint-Caprais de Carsac-Aillac, en Dordogne, elle conserve des éléments des XIe et XVIe siècles et se compose d'une nef centrale flanquée de deux bas-côtés. L'édifice se situe à l'entrée ouest du bourg de Carsac, en bordure de la route départementale 703 et du ruisseau l'Énéa. L'église apparaît dans le pouillé du diocèse de Périgueux au XIIe siècle ; elle relevait alors de l'archiprêtré de Sarlat, est citée dans le testament de Marguerite de Turenne et, en 1321, fut unie par l'évêque de Sarlat Raymond d'Apremont de Roquecorne à l'office de cellérier. Les documents sont rares pendant la guerre de Cent Ans, mais une plainte du curé mentionne le pillage des environs par la troupe de Jean de Harpedenne en 1397. La commune d'Aillac est signalée comme déserte en 1458 ; le château de Carsac est acquis par la famille de Valette en 1485, qui fournira des curés à l'église pendant près de deux siècles. Au XVIe siècle, l'augmentation du nombre de prêtres entraîne l'agrandissement de l'édifice et une inscription sur la clé de voûte de la première travée atteste l'achèvement de la voûte en 1542. L'abbé Delpeyrat affirme que les protestants mirent le feu à l'église en 1567, mais ses références sont jugées inexactes ; Dorothée Jacoub estime par ailleurs peu probable une destruction à cette date, rappelant qu'Antoine III de Valette, seigneur du lieu, était, bien que catholique, conseiller d'État de Jeanne et d'Henri de Navarre et qu'en 1565 il avait soutenu son cousin Jean de Valette pendant le siège de Malte. Le dernier curé de la famille de Valette est cité en 1685. Une chapelle du bas-côté nord est détruite en 1794 ; l'ordre de Malte a ensuite contribué aux réparations en souvenir d'aides antérieures. Le dallage et la charpente sont refaits en 1922 ; d'importants travaux sont menés dans les années 1940, le clocher est repris en sous-œuvre en 1941, la façade est restituée à son état d'origine en 1943, les vitraux sont remplacés et un nouvel autel installé. Après la Seconde Guerre mondiale, le sculpteur Léon Zack, réfugié à Carsac pendant le conflit, réalise en 1950 un chemin de croix en terre cuite et une dalle représentant sainte Thérèse ; ces deux œuvres ont été classées au titre des monuments historiques en 2004 et 2005. L'édifice lui-même est classé au titre des monuments historiques le 20 mars 1912.

Sur le plan architectural, l'église présente une nef voûtée en deux travées, deux bas-côtés, une travée d'avant-chœur prolongée par deux chapelles dans le bas-côté nord, puis une courte travée de chœur voûtée en berceau et une abside en hémicycle voûtée en cul-de-four. L'avant-chœur est couvert d'une coupole sur pendentifs reposant sur des arcs brisés à rouleau ; au-dessus se dresse le clocher, percé de six ouvertures de type roman. Le chœur est entouré de douze colonnes géminées, dégagées du mur, aux chapiteaux richement sculptés, et l'arc qui le sépare du transept repose sur quatre colonnes géminées dont les chapiteaux sont ornés de feuillages et de rinceaux. La porte principale s'ouvre dans un porche romano-ogival à cinq archivoltes et claveaux décroissants qui retombent sur six colonnes aux chapiteaux décorés de moulures romanes. La voûte de la nef est divisée en deux travées par des nervures prismatiques qui s'épanouissent en rameaux et viennent reposer en faisceaux sur des formerets sculptés ; les découpures de chaque travée forment au centre une croix grecque ornée de cinq médaillons historiés.

Parmi les éléments remarquables visibles figurent la nef et sa voûte datée de 1542, l'abside romane et l'autel principal, la voûte peinte et sculptée de la chapelle nord, les vitraux et le chemin de croix sur le mur sud, ainsi que le pignon sud.

Liens externes