Origine et histoire de l'Église Saint-Catherine
A Saint Catherine de Fierbois, se trouve une superbe église renaissance, érigée sur une chapelle ancienne, dédié à Sainte Catherine.
La légende affirme que c'est Charles Martel, après sa victoire sur les Maures, (ou Sarrasins) en 732, aurait fait construire une chapelle dédiée à la patronne des soldats, Sainte Catherine. Cette chapelle devient alors l'objet d'un pèlerinage populaire qui abouti à la construction d'un hôtellerie pour accueillir les voyageurs.
Jeanne d'Arc dans sa mission, reçu la consigne de récupérer l'épée de Charles Martel offerte et laissée là par l'ancêtre de Charlemagne. Elle vint donc dans la chapelle s'y recueillir et prier; et put faire récupérer la fameuse épée par ses gens. avant de rencontre le Dauphin (futur roi Charles VII).
Après l'incendie de la chapelle provoqué par les anglais en 1440, le cardinal Hélie de Bourdeilles, archevêque de Tours, fit reconstruire l'église actuelle, sur l'emplacement de l'ancienne chapelle, vers 1450. Elle fut achevée grâce aux largesses de Charles VII.
Cette belle église renaissance détient ainsi le secret de plusieurs légendes de notre histoire où la France est sauvée!
Voici ce que l'on peut lire à ce propos dans les minutes du procès de Jeanne d'Arc :
« - Tandis que j'étais à Tours, j'envoyai chercher une épée qui se trouvait dans l'église Sainte-Catherine-de-Fierbois derrière l'autel.
- Comment saviez-vous que cette épée fût là ?
- Cette épée était en terre, toute rouillée et la garde était ornée de cinq croix. Je sus qu'elle se trouvait là par mes voix, et l'homme qui l'alla chercher ne l'avait jamais vue. J'écrivis aux ecclésiastiques dudit lieu qu'ils voulussent bien m'envoyer cette épée, et ils me l'envoyèrent. Elle n'était pas trop enfoncée en terre, derrière l'autel comme il me semble.
Aussitôt après que l'épée eût été trouvée, les ecclésiastiques dudit lieu la frottèrent, et aussitôt la rouille tomba sans difficulté. Ce fut l'armurier de Tours qui l'alla chercher. Les prêtres de Fierbois me firent don d'un fourreau, et les habitants de Tours d'un autre. On fit donc faire deux fourreaux, l'un de velours vermeil, et l'autre de drap d'or. Et moi j'en fis faire un troisième de cuir solide... »