Église Saint-Christophe de Champlitte en Haute-Saône

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise de style classique

Église Saint-Christophe de Champlitte

  • 10-20 Rue de l'Église
  • 70600 Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Église Saint-Christophe de Champlitte
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle, XVIIIe siècle, 1er quart XIXe siècle

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. AE 10) : inscription par arrêté du 16 avril 2009

Origine et histoire de l'Église Saint-Christophe

L'église Saint-Christophe est une église catholique située à Champlitte, en Haute‑Saône, derrière le château et la mairie du bourg. Fondée en 1439 par Antoine de Vergy à la suite d'un vœu fait alors qu'il était emprisonné après l'assassinat de Jean Ier de Bourgogne, l'ancienne chapelle seigneuriale fut agrandie pour servir d'église collégiale et paroissiale. Les travaux commencèrent en 1437 ; Antoine de Vergy fit ajouter une salle capitulaire et une tour-beffroi, obtint du pape Eugène IV la création d'un collège de chanoines en 1439 et y fut inhumé la même année. Au XVIIIe siècle, l'édifice connut plusieurs reconstructions : le chœur fut réalisé d'après les plans de Claude-Antoine Aillet, puis la nef fut refaite vers 1735-1740, probablement selon l'architecte Devôge. À la fin du siècle, l'église se dégrada et l'évêque en interdit l'accès aux fidèles. Une reconstruction entreprise en 1791 sur les plans de Jean-Antoine Guyet fut interrompue par la Révolution. Un nouveau projet présenté par Jean-Claude Disqueux aboutit à une reconstruction menée de 1817 à 1823, qui comprit un clocher de style "à l'impériale". Dans la nuit du 2 octobre 1888, un incendie parti de la sacristie droite détruisit notamment le toit et le clocher ; un clocher provisoire fut alors élevé, le clocher comtois projeté ne fut toutefois jamais reconstruit. L'édifice, en pierre de taille, présente un plan basilical néo‑classique : un vaisseau central voûté en berceau, séparé des bas‑côtés plafonnés par des colonnes ioniques supportant leurs plates‑bandes. Le chœur est encadré de deux sacristies et se prolonge par une abside en cul‑de‑four. À l'angle sud‑ouest, le clocher intégré au bâti comporte une tour d'escalier à vis qui supporte une tourelle en surplomb. Le peintre Alfred Giess réalisa la fresque "Martyre de saint Christophe" dans la chapelle Saint‑Christophe entre 1947 et 1952, et le sculpteur Félix Joffre y créa la statue de saint Christophe qui se dresse sur l'autel de la même chapelle. La nef comporte plusieurs vitraux, dont certains signés Ch. Champigneulle (1923). L'église est inscrite au titre des monuments historiques en 2009. Parmi les prêtres récents figurent Charles Ravry (jusqu'en 2010), Léon Gigon (2010‑2017), Laurent Bretillot (2017‑2020) et Pierre Bergier (depuis 2020).

Liens externes