Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane Eglise néo-gothique

Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes

  • D130
  • 33330 Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Église Saint-Christophe de Saint-Christophe-des-Bardes
Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVIe siècle, 2e moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Le portail : classement par arrêté du 1er décembre 1908 - Eglise (cad. C 29) : inscription par arrêté du 30 juin 2000

Origine et histoire de l'Église Saint-Christophe

L'église Saint-Christophe, de style roman, se situe au cœur du cimetière de Saint-Christophe-des-Bardes, en Gironde ; son portail roman est classé au titre des monuments historiques. Datée du XIIe siècle, elle fut à l'origine une simple chapelle ou oratoire rattachée au chapitre de Saint-Émilion jusqu'en 1161 et mesurait alors 11 m sur 6,95 m. L'édifice conserve une nef unique depuis sa construction, agrandie au XVIe siècle, opération qui a effacé une grande partie des vestiges sculptés romans. En 1859 la nef reçoit une voûte en plâtre, puis des travaux sont menés sous la direction de l'architecte diocésain Pierre-Auguste Labbé ; il reconstruit le clocher en 1862 et modifie le chevet en 1877. Le portail est classé en 1908 et l'église dans son ensemble est inscrite en 2000.

La façade occidentale conserve un portail en plein cintre composé de neuf voussures en retrait, dont quatre sont sculptées : un décor en dents de scie, une file de plus de quarante oiseaux montant vers l'archivolte (les mêmes oiseaux figurent sur le cordon de l'ébrasement sud), une frise de feuilles de chêne et des rinceaux. L'ouverture du portail a été rétrécie en 1786. Les ébrasements nord et sud comptent chacun six chapiteaux sculptés représentant des personnages et des animaux fantastiques, dont plusieurs sont fortement érodés et difficiles à identifier.

Parmi les motifs encore lisibles sur l'ébrasement nord figurent les restes d'un quadrupède rampant, la scène d'un homme en tunique allongé face contre terre tendant les mains vers un personnage au-dessus de lui (accompagnée sur l'angle d'un être maléfique, peut‑être une allégorie de la lutte du bien et du mal), un homme tenant un glaive, un oiseau bicorporé buvant dans un vase et tenant un fruit sphérique, des lions et d'autres animaux, ainsi que des groupes de personnages en robe longue tenant des bâtons. Sur l'ébrasement sud apparaissent un chien rampant suivi de trois personnages, des quadrupèdes, un oiseau opposé à un personnage, des compositions de trois personnages, un monstre face à deux personnages en robe longue aux pieds nus, et deux lions rampants affrontés tenant un animal entre leurs gueules. Le cordon sud montre, de gauche à droite, un homme en tunique courte allongé avec, près de sa tête, la tête d'un être maléfique aux oreilles pointues, un petit personnage d'angle, un autre homme allongé en tunique courte et, à ses pieds, deux oiseaux semblables à ceux de l'archivolte.

Les modillons qui supportent la corniche de la façade datent de la seconde moitié du XIXe siècle et ont été réalisés par Pierre-Auguste Labbé ; ils reprennent certains thèmes de l'iconographie romane sans en retrouver la cohérence morale habituellement associée à ce répertoire. Sur le mur sud de la nef sont gravés deux cadrans canoniaux en pierre : ces cadrans solaires primitifs, utilisés entre le IXe siècle et le début du XIVe siècle, servaient au clergé à repérer les moments liturgiques ; la présence de plusieurs cadrans s'explique par des raisons pratiques — détérioration d'un trou central, ombrage lié à la végétation ou nécessité de disposer d'un cadran adapté aux saisons.

L'intérieur est très sobre ; la plupart des sculptures romanes ont disparu lors de l'agrandissement de la nef au XVIe siècle. Les chapiteaux de l'arc triomphal, ornés de motifs végétaux, ainsi que l'arcature du chevet datent de cette époque. La face principale de l'autel porte un bas-relief représentant la mise au tombeau du Christ. La décoration moderne comprend une série de sept vitraux signés du maître-verrier bordelais Bernard Fournier : les trois vitraux du chevet représentent le Christ en majesté, tandis que les quatre vitraux de la nef proposent des représentations abstraites du Tétramorphe — Saint Luc, Saint Jean, Saint Marc et Saint Mathieu.

Liens externes