Construction initiale 1229 (≈ 1229)
Édification de l'église et du clocher-mur.
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la nef et du chœur romans.
XIIIe siècle
Ajout de la chapelle
Ajout de la chapelle XIIIe siècle (≈ 1350)
Construction de la chapelle latérale gothique.
XVe siècle
Influences architecturales
Influences architecturales XVe siècle (≈ 1550)
Influences velaisiennes et provençales sur le chevet et les chapiteaux.
1768
Réparation du clocher
Réparation du clocher 1768 (≈ 1768)
Réparation du clocher-mur.
Fin du XVIIIe siècle
Restauration et consolidation
Restauration et consolidation Fin du XVIIIe siècle (≈ 1895)
Travaux de restauration et de consolidation de l'église.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Cirgues (cad. E 478) : classement par arrêté du 30 avril 1969
Origine et histoire de l'Église Saint-Cirgues
L'église Saint‑Cirgues, église catholique située à Andelat (Cantal), existait déjà en 1229 et l'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1969. Elle se compose d'une nef de deux travées dont la seconde s'ouvre au nord sur une chapelle latérale d'époque gothique, et d'un chœur formé d'une travée droite suivie d'une abside semi‑circulaire. La voûte de la nef retombe sur des colonnes engagées appuyées sur des dosserets et interrompues à quatre mètres du sol par des culs‑de‑lampe sculptés. L'arc brisé qui sépare la travée droite de l'abside repose sur des chapiteaux aux corbeilles décorées, semblables à ceux des niches de l'abside. Le clocher‑mur, perché au‑dessus de l'arc triomphal et percé de quatre baies en plein cintre, présente un couronnement rectiligne en bâtière terminé, à chaque angle, par un pinacle surmonté d'une boule ; il a probablement été réparé en 1768. Conformément au mode régional, ce clocher est desservi par une tour ronde portant les dates 1821 et 1824. L'église a fait l'objet de restaurations et de consolidations à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les baies à niches semi‑circulaires témoignent d'un procédé d'origine allemande qui s'est diffusé jusqu'en Tétouan, le long de la vallée du Rhône, puis en Lombardie et en Tunisie, en laissant des traces dans le Velay avant d'atteindre l'Auvergne. Le chevet pentagonal et l'usage de boules renvoient à une influence velaisienne, tandis que les chapiteaux à volutes, imitant la corbeille corinthienne, révèlent un goût mêlé d'influences provençales.