Église Saint-Corbinien de Saint-Germain-lès-Arpajon

Crédit photo : JC Allin - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Haut Moyen Âge

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

700

800

…

1200

1300

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

VIIe siècle

Fondation de la paroisse

Fin du XIIe siècle

Portail roman

XIIIe siècle

Construction du chœur

24 août 1503

Dédicace de l'édifice

XIe au XVIe siècle

Construction de l'édifice

XVIe siècle

Construction de la nef

1793

Effondrement du clocher

1961

Restauration et vitraux

23 octobre 2018

Inscription aux monuments historiques

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 6 mars 1926

Personnages clés


Saint Germain	Fondateur présumé de la paroisse selon la tradition.
Corbinien	Établit une communauté religieuse avant de partir à Rome.
Jean, évêque de Mégare	A célébré la dédicace de l'édifice en 1503.
Jean-François Eckher	Évêque de Freising ayant offert des reliques de saint Corbinien en 1711.

Origine et histoire de l'Église Saint-Corbinien

L'église Saint-Vincent-Saint-Germain, église paroissiale catholique de Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne), est implantée sur l'emplacement d'une ancienne basilique dédiée à saint Germain. Selon la tradition, la paroisse aurait été fondée par saint Germain; au VIIe siècle, Corbinien, natif de Châtres, y établit une petite communauté religieuse avant de partir à Rome où il est ordonné évêque. Envoyé par le pape Grégoire II pour évangéliser le sud de l'Allemagne, Corbinien fixe son siège à Freising, où il meurt ; cette histoire est à l'origine des liens durables entre la paroisse et l'archidiocèse de Munich. L'édifice actuel a été édifié entre le XIe et le XVIe siècle. Le portail roman est vraisemblablement de la fin du XIIe siècle; le chœur, qui comprend deux travées, ainsi que l'extrémité des bas-côtés et le clocher relèvent du XIIIe siècle, tandis que la nef, sobre et sans ornement, date du XVIe siècle. Le clocher d'origine, daté du XIIIe siècle, s'est effondré en 1793, et un porche du XIIe siècle a été détruit volontairement au XIXe siècle; l'église a fait l'objet d'une restauration au XIXe siècle. La dédicace de l'édifice a été célébrée le 24 août 1503 par Jean, évêque de Mégare, commis par l'archevêque de Paris. Le 25 août 1711, le curé obtient des reliques de saint Corbinien de Jean-François Eckher, évêque de Freising, et la dévotion envers ce saint conduit en 1713 à la création d'une confrérie en son nom. Une restauration financée par des dons de catholiques bavarois est réalisée en 1961, au cours de laquelle sont posés des vitraux modernes; le chœur conserve cependant des vitraux du XIIIe siècle et plusieurs pierres tombales. L'église est inscrite au titre des monuments historiques par un arrêté du 23 octobre 2018, puis classée trois ans plus tard.