Église Saint-Cyr d'Issoudun dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Cyr d'Issoudun

  • 7-19 Rue de la République
  • 36100 Issoudun
Église Saint-Cyr dIssoudun
Église Saint-Cyr dIssoudun
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Crédit photo : Joecoolandcharlie - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

Six travées orientales avec leurs bas-côtés et leurs chapelles ; chapelle située au Nord, au niveau du transept : classement par décret du 2 août 1930 ; Eglise, à l'exclusion des parties classées : inscription par arrêté du 8 octobre 1931

Origine et histoire de l'Église Saint-Cyr

L'église Saint-Cyr d'Issoudun, située dans la commune d'Issoudun (Indre) en région Centre-Val de Loire, dépend de l'archidiocèse de Bourges et se trouve dans la région naturelle du Champagne berrichonne. Selon la tradition, sa fondation remonterait à 850, attribuée soit à Charlemagne, soit à Charles le Chauve selon les versions. Incendiée en 1135, elle est alors reconstruite sur un plan roman. En 1354, les troupes anglaises commandées par le prince de Galles incendient de nouveau l'édifice ; six travées s'écroulent et sont reconstruites à la fin du XIVe siècle. Le chœur, réservé aux chanoines, est rebâti dans un style gothique monumental entre 1446 et 1483, période marquée par l'influence de Jean Cœur, tandis que de nombreuses chapelles sont ajoutées aux XVe et début XVIe siècles. En 1651, un nouvel incendie attribué à Condé détruit quatre travées de la nef, restes de l'église du XIIe siècle. Avant la Révolution, l'église possédait deux clochers — celui de la paroisse en façade et la tour romane du chapitre, soutenue par des piliers ronds à la croisée du transept et surmontée d'une flèche en bois à huit pans — mais ces tours et la plupart des cloches furent abattues par des volontaires nationaux durant la Révolution; une seule cloche ancienne réchappa et se trouve dans le clocher actuel. En 1872, le curé, aidé de l'architecte Tarlier, entreprend la reconstruction de travées dans le style du XVe siècle, puis, entre 1872 et 1907, le père Jules Chevalier engage une reconstruction plus vaste : l'ancienne nef est remplacée par une nef néo-gothique dotée de deux étroits bas-côtés et de chapelles latérales, tandis que seules six travées de la nef médiévale (datées de 1354 à 1400) subsistent et la façade à deux flèches prévue n'est pas réalisée. Un fragment de mur roman a été conservé non loin de la façade, près de l'office de tourisme. En 1932, le curé Armand Chevalier fait élever un fin clocher latéral qui reçoit trois cloches neuves fondues par Bollée et l'ancienne cloche du XVIe siècle ; le clocher et les quatre cloches sont bénis le 16 décembre 1934. Les vitraux de la grande baie axiale, posés vers 1470 et représentant la vie de saint Cyr en trente compartiments, subsistent malgré des dommages causés par un ouragan en 1810 ; ils ont été remontés, restaurés en 1937, mis en caisses en 1939 pour protection et replacés après la guerre. Dix-huit autres verrières, figurées ou ornementales, datent de la seconde moitié du XIXe siècle et proviennent de l'atelier de Lucien-Léopold Lobin à Tours ; après sa mort, Joseph-Prosper Florence a achevé l'installation de certaines verrières de la nef et de la sacristie nord. À l'intérieur, le chœur conserve plusieurs bancs-coffres et stalles des XVIIe et XVIIIe siècles, dont certains portent des inscriptions et dates, ainsi que des miséricordes sculptées; une voussure carolingienne a été réemployée dans un mur. On relève aussi des portes à accolades, des culots décorés — dont un griffon près de l'escalier du clocher —, un bénitier sculpté de coquilles du XVIe siècle à l'entrée et, dans la chapelle sud, des culots ornés d'anges porteurs d'écussons. L'église a été le siège de plusieurs confréries (Saint-Éloi, Saint-Fiacre, Saint-Vincent) et conserve des bâtons de processions. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques le 2 août 1930 et inscrit le 8 octobre 1931.

Liens externes