Mention de l'oratoire 727 (≈ 727)
Une charte de Murbach mentionne un premier oratoire.
1041
Construction nouvelle église
Construction nouvelle église 1041 (≈ 1041)
Une nouvelle église fut bâtie et consacrée par Hugues Ier.
XVIe siècle
Transformation gothique
Transformation gothique XVIe siècle (≈ 1650)
Le vaisseau gothique actuel a été érigé.
1875
Modifications du clocher
Modifications du clocher 1875 (≈ 1875)
Le clocher a été rehaussé et le portail orné.
1947
Création de vitraux
Création de vitraux 1947 (≈ 1947)
Jacques Bony réalise trois vitraux après les dommages de 1940.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : inscription par arrêté du 6 janvier 1926
Personnages clés
Saint Didier de Rennes
Prélat du VIIe siècle inhumé dans l'oratoire initial.
Hugues Ier
Archevêque de Besançon ayant consacré l'église en 1041.
Jacques Bony
Verrier ayant réalisé trois vitraux en 1947.
Origine et histoire de l'Église Saint-Dizier
L'église Saint-Dizier, située à Saint-Dizier-l'Évêque dans le Territoire de Belfort, dépendait de l'abbaye de Murbach dès le VIIIe siècle. Un premier oratoire est mentionné dès 727 par une charte de Murbach ; il constituait le lieu d'inhumation de saint Didier de Rennes, prélat du VIIe siècle. Une nouvelle église fut bâtie en 1041 et consacrée par Hugues Ier, archevêque de Besançon. L'édifice a été profondément remanié aux XVIe, XVIIIe et XIXe siècles : au XVIe siècle il a été transformé et le vaisseau gothique, tel qu'on le voit aujourd'hui, a été érigé ; au XVIIIe siècle la forme des toits et des baies a été modifiée ; en 1875 le clocher a été rehaussé d'un étage et le portail orné d'un tympan et d'un linteau sculptés. En 1881 une crypte fut aménagée pour recevoir le caveau de saint Dizier. L'abside du chœur fut endommagée en juin 1940, ce qui amena le verrier Jacques Bony à réaliser trois vitraux en 1947. L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 6 janvier 1926. Elle appartient au regroupement de paroisses Sainte Anne, rattaché au diocèse de Belfort-Montbéliard. Le mobilier comprend plusieurs sarcophages en pierre : l'un est présenté comme le tombeau de saint Dizier (VIIe siècle) et un autre, la « Pierre des fous » (Xe siècle), est réputé pour ses vertus curatives ; ces deux pièces ont été classées objets historiques en 1931. Deux autres sarcophages datent des VIe et VIIe siècles. La réputation thaumaturge de saint Dizier et de ses reliques a suscité un pèlerinage thérapeutique pour les maladies mentales, qui perdura jusqu'au milieu du XIXe siècle. Les autels en pierre remontent au XIIe siècle. L'église possède également deux cloches en bronze datées de 1767 et 1772, classées à titre d'objet en 1942, des fonts baptismaux du XVIIIe siècle et divers objets processionnels (reliquaires, calice, patène, porte-cierges) protégés comme objets des monuments historiques.