Origine et histoire de l'Église Saint-Dyé
De l'église du XIIe siècle subsistent seulement les piles du transept et la façade latérale nord du clocher, qui conserve une baie romane murée. L'édifice actuel se compose d'une nef flanquée de deux bas-côtés, d'un transept et d'un chœur à cinq pans précédé d'une travée droite. Un clocher, dont le rez-de-chaussée voûté forme le narthex, termine la nef à l'ouest, et un petit clocher s'élève à la croisée du transept. Le chœur et le transept remontent au début du XVIe siècle, et le clocher porte la date de 1547. Les bas-côtés semblent avoir été élevés après l'incendie de 1561 provoqué par les Protestants. La nef, le chœur, le transept, le narthex et les bas-côtés sont voûtés d'ogives, refaites en 1681 après un incendie causé par la foudre ; selon des travaux historiques, la voûte de la nef est datée de 1552 et la nef a fait l'objet de restaurations en 1684 et 1686. Le portail principal est de la Renaissance, et l'étage supérieur du clocher, avec son tympan et ses colonnes à chapiteaux corinthiens, témoigne de la fin de la Renaissance. Au nord, la sacristie paraît dater du XVIe siècle. Un tombeau de Saint-Dyé est un vestige du IXe siècle, et l'église dépendait d'un prieuré de l'abbaye de Pontlevoy depuis le XIIe siècle. L'édifice a donc connu une importante reconstruction au XVIe siècle, notamment pour le chœur et le transept.