Église Saint-Efflam de Plestin-les-Grèves en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Efflam de Plestin-les-Grèves

  • Place de l'Eglise
  • 22310 Plestin-les-Grèves
Église Saint-Efflam de Plestin-les-Grèves
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Église Saint-Efflam de Plestin-les-Grèves
Crédit photo : Eugène Lefèvre-Pontalis (1862–1923) Autres noms No - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XVe siècle
Construction initiale
1576
Construction du porche
1819
Découverte des reliques
1908
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. AE 156) : classement par arrêté du 1er décembre 1908

Personnages clés

Saint Efflam Saint patron de l'église, dont les reliques sont conservées dans l'édifice.
Roland Doré Sculpteur des statues des douze apôtres et de saint Yves en kersantite.
Abbé Tresvaux Ecclésiastique ayant découvert les reliques de saint Efflam en 1819.
François Moriou Maire de Plestin-les-Grèves présent lors de la découverte des reliques en 1819.

Origine et histoire de l'Église Saint-Efflam

L'église Saint‑Efflam est une église catholique implantée à Plestin‑les‑Grèves, dans le département des Côtes‑d'Armor. Elle est dédiée à saint Efflam et conserve ce qui est présenté comme son tombeau. L'inscription portée sur le pignon du porche indique l'année 1576. Les reliques attribuées à saint Efflam ont été découvertes dans l'église le 26 juin 1819 ; l'abbé Tresvaux rapporte les avoir trouvées sous une pierre plate à trois pieds de profondeur, en présence de plusieurs ecclésiastiques, du curé F. Nayrod, du maire François Moriou et d'autres témoins. Le procès‑verbal énumère divers débris d'ossements — clavicule droite, vertèbres cervicales et dorsales, os du métatarse et du métacarpe, une phalange, fragments de côtes, portions du calcaneum et de l'os occipital, fragment de tête de tibia — qui furent reconnus comme reliques du saint. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1908. Il a été édifié sur l'emplacement d'une chapelle du XVe siècle, comme l'atteste l'inscription du porche, et a connu des remaniements jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Le porche méridional est orné de statues des douze apôtres, disposées de part et d'autre et accompagnées des signes de leur martyre ou de leur mission, ainsi que d'une statue de saint Yves placée au fronton dans une niche disproportionnée ; ces sculptures en kersantite sont l'œuvre du sculpteur Roland Doré. L'édifice a été remanié et élargi à différentes époques, au point d'être aujourd'hui plus large que long et de compter au total cinq nefs. Le clocher présente des caractères du XIIIe siècle et plusieurs de ses pierres portent des marques de tâcherons, tandis que le porche méridional est riche et semble appartenir à la fin de la période ogivale. Le tombeau de saint Efflam, daté des XVe ou XVIe siècles, a probablement remplacé un tombeau antérieur édifié lors de la translation des reliques en 994. La documentation photographique ancienne et récente illustre la façade sud, le porche méridional et son intérieur, les portails, les statues des apôtres, le clocher et le clocheton. Pour en savoir plus, consulter les listes des monuments historiques et des églises des Côtes‑d'Armor ainsi que les sources mentionnées en notes et références.

Liens externes