Construction du clocher 2e moitié XIe siècle (≈ 1150)
Seul vestige roman de l'église, classé monument historique.
1562-1584
Construction de l'avant-porche
Construction de l'avant-porche 1562-1584 (≈ 1573)
Édifié par le curé Jean d'Orchamps, orné des armes de sa famille.
1737
Restauration de la nef
Restauration de la nef 1737 (≈ 1737)
Première pierre de restauration posée sous le curé C. Chauvey.
1787
Rebâtissement de la nef
Rebâtissement de la nef 1787 (≈ 1787)
Reconstruction après son effondrement.
9 septembre 1913
Classement du clocher
Classement du clocher 9 septembre 1913 (≈ 1913)
Le clocher et le porche sont classés monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Clocher et porche : classement par arrêté du 9 septembre 1913
Personnages clés
Jean d'Orchamps
Curé ayant fait édifier l'avant-porche entre 1562 et 1584.
C. Chauvey
Curé ayant initié la restauration de la nef en 1737.
Origine et histoire de l'Église Saint-Étienne
L'église Saint-Étienne, également appelée Saint-Pierre, se situe à Boussières dans le département du Doubs et dépend du diocèse de Besançon. Des mentions de l'édifice remontent à 1092 ; seul le clocher subsiste de cette période, témoignage rare de l'art roman en Franche-Comté. Le curé Jean d'Orchamps fit édifier l'avant-porche entre 1562 et 1584, la date étant gravée au-dessus de la clé de voûte de la porte. La clé de voûte centrale du porche, voûté en croisée d'ogives, porte les armes de la famille d'Orchamps. C'est dans ce porche que se tenaient les cérémonies de réconciliation des paroissiens en conflit, sans quoi ils ne pouvaient « faire leur Pâques ». Après l'effondrement de la nef, celle-ci fut rebâtie en 1787 ; dans l'angle nord-ouest se trouve une première pierre de restauration portant l'inscription « C. Chauvey, curé, 1737 ». Le clocher et le porche sont classés au titre des monuments historiques depuis le 9 septembre 1913. Le clocher atteint trente-deux mètres de hauteur et quatre de ses cinq parties sont soulignées de bandes lombardes. Deux cloches ornent le clocher : George Claudine, pesant 940 kilogrammes, et George Marie-Berthe, d'environ 800 kilogrammes, qui porte l'inscription « Je loue l'éternel, je parle aux mortels, je chante les nouveau-nés, je pleure les morts. » Le mobilier comprend un retable-autel polychrome en bois inscrit au titre des objets aux monuments historiques depuis le 7 septembre 1992, ainsi que des fonts baptismaux en bois sculpté datés du début du XIIIe siècle. L'église fait partie de la paroisse Notre-Dame-du-Mont, rattachée au diocèse de Besançon. Elle est desservie par la ligne 54 du réseau de transport en commun Ginko.