Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin dans l'Essonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin

  • 1 Place de l'Église
  • 91380 Chilly-Mazarin
Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
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Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
Église Saint-Étienne de Chilly-Mazarin
Crédit photo : Deletere - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XIVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Intérieur (cad. AE 26) : classement par arrêté du 12 avril 1923 ; Façades et toitures (cad. AE 26) : inscription par arrêté du 17 juin 1987

Origine et histoire de l'Église Saint-Étienne

L'église Saint-Étienne est une église paroissiale catholique dédiée au protomartyr Étienne, située à Chilly-Mazarin dans le département de l'Essonne. Elle occupe le centre ancien de la commune, sur la place de l'hôtel de ville, au versant nord de la vallée de l'Yvette en pays Hurepoix. Construite entre les XIIe et XIIIe siècles, elle abrite les tombeaux de Michel II Gaillard et de sa femme Souveraine d'Angoulême, demi-sœur de François Ier. L'édifice a été remanié au XVIIe siècle, notamment lors de la reconstruction du clocher en 1626 ; le roi Louis XIII y assista à une messe le 17 septembre 1613. En 1628 le cimetière qui entourait l'église fut transféré, puis une nouvelle cloche baptisée Antoinette y fut installée en 1632. Durant la Révolution française, l'édifice fut endommagé et transformé en temple de la Raison jusqu'en 1796 après la suppression des signes de féodalité ; en 1865 la cloche fut refondue pour donner deux cloches plus petites. L'intérieur de l'église a été classé aux monuments historiques, la toiture et la façade ont fait l'objet d'inscriptions, et la dernière restauration date de 1974. En février 2014, le prince Albert II de Monaco fit un don de 20 000 euros pour la réfection de l'église ; le prince porte le titre de duc de Mazarin par la descendance d'Honoré de Grimaldi, époux de Louise d'Aumont, duchesse de Mazarin, et un des vitraux porte les armoiries d'Albert Ier, prince de Monaco.

Bâtie selon un plan classique, l'église présente une nef à un seul vaisseau de cinq travées voûtées en croisée d'ogives, un chœur à chevet circulaire percé de quatre baies latérales et deux collatéraux. Le clocher, ajouté à l'angle nord-est, est de plan carré, appuyé par des contreforts et percé de baies géminées ; l'escalier d'accès est logé dans une tourelle en poivrière. Dans le chœur, les boiseries proviennent de l'ancien prieuré Saint-Éloi ; deux statues en marbre de 1690, sculptées par Laurent Magnier et représentant la Vierge et saint Jean, encadrent le maître-autel ; ces statues accompagnaient autrefois un Christ en marbre aujourd'hui conservé dans l'église Notre-Dame de Versailles. Le retable est orné d'un tableau de Simon Vouet peint en 1639 représentant l'ensevelissement du Christ. Plusieurs œuvres et éléments mobiliers de l'église sont classés aux monuments historiques, parmi lesquels le tableau de Vouet, une statue de saint Roch du XVe siècle, un bras de lumière en bronze de style Louis XV et le cénotaphe en marbre noir et blanc de Martin Ruzé de Beaulieu (XVIIe siècle).

Liens externes