Église Saint-Étienne de Villeneuve-sur-Lot dans le Lot-et-Garonne

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire de l'Église Saint-Étienne

L'église Saint-Étienne, située à Villeneuve-sur-Lot dans le Lot-et-Garonne, est classée au titre des monuments historiques en 1921. L'édifice paraît avoir été construit d'un seul jet à la fin du XVe siècle et présente un plan à une nef de quatre travées bordée de chapelles latérales, dont deux plus larges forment les bras du transept, précédant une abside polygonale à sept côtés. La voûte est traitée en ogives à liernes et tiercerons avec des parties en étoile et des clés de voûte sculptées. Huit chapelles, édifiées en plusieurs campagnes aux XVIe et au début du XVIIe siècle, présentent des différences dans les ogives et les décors sculptés ; la voûte de la troisième chapelle sud porte la date 1623. Le portail sur la rue Saint-Étienne, en arc surbaissé encadré de pilastres, est datable du XVIIe siècle. L'élévation ouest en pierre de taille, comprenant le clocher-mur et le portail occidental, a été bâtie en 1776 et s'ouvre sur les nouveaux boulevards ; la façade extérieure, datée du XVIIIe siècle, est surmontée d'un clocher à arcades. D'importants travaux de restauration ont été entrepris à partir des années 1860 à l'initiative de l'abbé Gaborial, qui a déterminé les choix iconographiques du décor intérieur ; ces interventions comprennent la tribune du fond de la nef (1871), des verrières réalisées par Villiet à Bordeaux (1874), la restauration de la chaire et des peintures intérieures, ainsi que la commande de quatre statues à Vaucouleurs dont trois modèles inédits (saint Étienne, saint Augustin et saint Louis) qui ont disparu. L'ensemble a été béni le 7 mai 1883. L'orgue a été installé à l'initiative de l'abbé Bouscaillou et sa mise en place a été achevée avant le 30 juillet 1867 ; il a été construit par le facteur Jules Barthélemy Magen d'Agen. L'instrument a été restauré et modifié par les frères Magen en 1883, puis transformé en 1964 par Henri Billières ; une nouvelle restauration conduite par la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues de Charles Sarélot, qui a supprimé les ajouts de 1964, s'est achevée en 2012.

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