Première mention écrite 1046 (≈ 1046)
L'église est attestée sous le nom ecclesiae sancti Felicis.
1099
Changement de dédicace
Changement de dédicace 1099 (≈ 1099)
L'église est mentionnée comme dédiée à saint Félix et saint Armengol.
7 février 1673
Destruction de l'édifice
Destruction de l'édifice 7 février 1673 (≈ 1673)
L'église est détruite lors de l'incendie du village pendant la révolte des Angelets.
1693
Reconstruction de l'église
Reconstruction de l'église 1693 (≈ 1693)
L'église est entièrement reconstruite après l'incendie de 1673.
1694
Construction de la sacristie
Construction de la sacristie 1694 (≈ 1694)
La sacristie est ajoutée à l'édifice.
1706
Construction du clocher
Construction du clocher 1706 (≈ 1706)
Le clocher est édifié sur une base plus ancienne.
1967
Inscription du portail
Inscription du portail 1967 (≈ 1967)
Le portail est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Portail (vantaux compris) (cad. AB 81) : inscription par arrêté du 8 juin 1967
Personnages clés
Saint Félix
Saint patron de l'église.
Saint Armengol
Saint patron de l'église.
Origine et histoire de l'Église Saint-Félix et Saint-Armengol
L'église Saint-Félix, dite aussi Saint-Félix-et-Saint-Armengol d'Ayguatébia, est un édifice d'origine romane situé à Ayguatébia-Talau dans les Pyrénées-Orientales. L'existence d'une église à cet emplacement est attestée dès 1046 sous le nom ecclesiae sancti Felicis ; elle fut d'abord dédiée à saint Pierre et saint Félix, puis rapidement réaffectée à saint Félix et saint Armengol, mentionnée en 1099 comme ecclesiae Sancti Felicis et Sancti Ermengaudi. L'édifice médiéval fut détruit lors de l'incendie du village causé par les Français le 7 février 1673, durant la révolte des Angelets, puis entièrement reconstruit en 1693 ; la sacristie est datée de 1694 et le clocher de 1706. La date de 1693 gravée sur le linteau d'une porte latérale pourrait se rapporter à la construction de la nef et des chapelles. Le clocher, commencé en 1706, repose sur une base plus ancienne : la tour a probablement été édifiée sur un porche préexistant, ce qui laisse supposer que l'église occupe son emplacement primitif. Le porche s'ouvre sous un arc plein cintre composé de très grands claveaux, caractéristique notable de l'appareil. La façade, le clocher, le portail et les cloches figurent parmi les éléments remarquables de l'édifice ; en particulier, le portail est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1967. À l'intérieur, l'église conserve des retables des XVIIe et XVIIIe siècles ainsi qu'un panneau peint du XVe siècle représentant une Vierge allaitant.