Église Saint-Fraigne de Saint-Fraigne

Photo de Église Saint-Fraigne de Saint-Fraigne

Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Haut Moyen Âge

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

900

1000

…

1500

1600

1700

1800

1900

2000

IXe siècle

Première mention du prieuré

1567

Remise à l'abbaye de Charroux

1762

Suppression de l'abbaye

1868-1869

Reconstruction de l'église

1944-1951

Décoration intérieure

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise, à l'exception des parties classées (cad. AC 26) : inscription par arrêté du 29 décembre 1997 - Ensemble des peintures murales réalisées par Louis Mazetier avec celles exécutées après sa mort par Laurent Escap, ainsi que le vitrail dans le clocher-porche, dû également à Louis Mazetier (cad. AC 26) : classement par arrêté du 18 novembre 1999

Personnages clés


Gaschtofte	Architecte de Ruffec responsable de la reconstruction de l'église au XIXe siècle.
Louis Mazetier	Artiste ayant réalisé les vitraux et la décoration intérieure de l'église au XXe siècle.
Laurent Escap	Élève de Louis Mazetier, ayant participé à la décoration intérieure de l'église.

Origine et histoire de l'Église Saint-Fraigne

Le prieuré de Saint-Fraigne est mentionné dès le IXe siècle et est remis en 1567 à l'abbaye de Charroux. Ruinée pendant les guerres de religion, l'abbaye est supprimée en 1762. Après diverses réparations, la reconstruction quasi complète de l'ancienne église romane est décidée conformément aux plans de l'architecte de Ruffec, Gaschtofte ; les travaux se déroulent entre 1868 et 1869. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le curé fait appel à Louis Mazetier, qui réalise un vitrail avec le concours de l'atelier Gaudin et assure la décoration intérieure de l'église entre 1944 et 1951 ; les peintures sont achevées par son élève Laurent Escap. Le programme décoratif couvre les murs de la nef et le cul-de-four par des panneaux rectangulaires de 2,50 m sur 2,20 m, bordés d'un décor géométrique évoquant les tapis du Proche-Orient ou les tissus d'Afrique noire. Ces panneaux sont surmontés de demi-cercles peints au niveau du départ des voûtes et reposent sur un soubassement d'environ un mètre peint en ocre rouge.