Église Saint-François de la Pierre-Rouge, de l'enclos Saint-François et enclos Saint-François de la Pierre-Rouge

Crédit photo : yves Tennevin - Sous licence Creative Commons

Propriété d'une société privée

Période

1er quart XXe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. CD 331) : inscription par arrêté du 28 juillet 1999 ; Les éléments suivants de l'Enclos Saint-François de la Pierre-Rouge, à l'exclusion d'un bâtiment moderne (n°8), selon le plan annexé à l'arrêté : en totalité les jardins et parcelles (n° 16), la villa Berthe (n° 2), la salle Bleue (n° 3), la cour des Miracles (n°4) et deux salles de l'appartement du père Prévost au rez-de-chaussée du bâtiment n°13 ; pour leurs façades et toitures les autre bâtiments (n° 5 à 7, 9 à 15) ; l'ensemble est situé au 14 avenue de Castelnau Quartier de la Pierre Rouge, figurant au cadastre sur les parcelles CD609, CD610, CD614, CD819, CD820, CD832, CD834 : inscription par arrêté du 1er décembre 2021

Origine et histoire de l'Église Saint-François de la Pierre-Rouge

L'église Saint‑François de la Pierre‑Rouge, dédiée à saint François, se situe à Montpellier (Hérault). L'orphelinat associé a été fondé en 1885 par les sœurs franciscaines de Notre‑Dame‑du‑Calvaire de Grèzes (Aveyron) et destiné à l'enseignement agricole. Le chanoine Charles Prévost a acquis progressivement un enclos de 13 hectares en bordure du faubourg des Beaux‑Arts pour y établir et étendre l'orphelinat et un collège. Sur cet enclos, l'architecte Julien Boudes a construit la chapelle entre 1909 et 1913 ; le clocher a été achevé en 1919. Il s'agit du dernier exemple d'église néo‑gothique à Montpellier. L'ensemble, très homogène et de grande qualité, se distingue par sa décoration sculptée et ses vitraux. Le tympan du couronnement de la Vierge est l'œuvre de Jean Magrou, la Vierge à l'Enfant du pilier central est due à Raoul Dussol, les verrières ont été commandées au verrier parisien Félix Gaudin et le mobilier liturgique a été réalisé dans les ateliers de l'orphelinat. L'église a été inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 28 juillet 1999. Un arrêté du 1er décembre 2021 a étendu la protection à l'enclos, incluant les jardins, la villa Berthe, la salle Bleue (salle de spectacles utilisée par des artistes et par les élèves), la cour des Miracles, deux salles de l'appartement du père Prévost ainsi que les façades et les toitures des autres bâtiments, à l'exception d'un bâtiment moderne. Mort en 1947, Charles Prévost a légué l'ensemble de ses biens à une société privée à but non lucratif chargée de poursuivre l'action en faveur de la jeunesse. La Société de l'Enclos Prévost gère depuis les biens inscrits à l'inventaire des Monuments nationaux, dont l'église.