Origines romanes XIIe siècle (≈ 1250)
Fondations et pierres du chevet témoignent d'une origine romane ancienne.
XVIe siècle
Remaniement du sanctuaire
Remaniement du sanctuaire XVIe siècle (≈ 1650)
Le sanctuaire et la nef ont été remaniés au XVIe siècle.
XVIIe siècle
Ajout des bas-côtés
Ajout des bas-côtés XVIIe siècle (≈ 1750)
Deux bas-côtés encadrant la nef primitive ont été ajoutés.
1853
Restauration achevée
Restauration achevée 1853 (≈ 1853)
Une restauration de l'édifice a été achevée en 1853.
21 décembre 1925
Inscription monument historique
Inscription monument historique 21 décembre 1925 (≈ 1925)
L'église Saint-Genès a été inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : inscription par arrêté du 21 décembre 1925
Personnages clés
Léo Drouyn
Historien ayant avancé l'hypothèse d'une origine romane.
Origine et histoire
Située au sommet d’un promontoire au cœur du bourg de Soulignac (Gironde), l’église Saint-Genès présente un chevet plat et une nef en trois travées, l’ensemble étant couvert de voûtes sur ogives tandis que les bas-côtés ne sont pas voûtés. La façade ouest est dominée par un clocher-mur rectangulaire percé de deux baies pour les cloches et soutenu aux angles par des contreforts montés en biais ; le contrefort sud porte un cadran canonial probablement datable du XVIIe siècle. Les fondations et certaines pierres du chevet témoignent d’une origine romane ancienne, hypothèse déjà avancée par Léo Drouyn en raison de fenêtres étroites, de la nef non voûtée d’origine et des marques de tâcherons; des fouilles récentes ont confirmé ces assises romanes. De l’édifice roman subsistent des pierres du chevet portant des marques de tâcherons et trois reliefs remployés sur la façade : un orant habillé, rapproché d’œuvres du début du XIIe siècle, et deux sculptures très dégradées, dont l’une est illisible et l’autre, de style tardif du XIIe siècle, représente une figure humaine aux attributs symboliques souvent interprétés comme une allégorie de la libido. Le sanctuaire et la nef ont été remaniés au XVIe siècle, tandis que deux bas-côtés encadrant la nef primitive ont été ajoutés sans doute au XVIIe siècle. À l’intérieur, on note des fonts baptismaux du XVe siècle et une chaire de pierre du XVIIe siècle dont la cuve est ornée de motifs géométriques. Une restauration de l’édifice a été achevée en 1853. L’église Saint-Genès a été inscrite au titre des monuments historiques dans son ensemble par arrêté du 21 décembre 1925.