Église Saint-Georges de Richemont à Cherves-Richemont en Charente

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Georges de Richemont

  • Richemont 
  • 16370 Cherves-Richemont
Église Saint-Georges de Richemont
Église Saint-Georges de Richemont
Église Saint-Georges de Richemont
Église Saint-Georges de Richemont
Église Saint-Georges de Richemont
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle

Patrimoine classé

Crypte : classement par arrêté du 21 septembre 1907

Origine et histoire de l'Église Saint-Georges de Richemont

L'église Saint‑Georges est l'église paroissiale du bourg de Richemont, commune de Cherves‑Richemont, en Charente, dans le diocèse d'Angoulême. Elle se situe dans le site classé de Richemont et sa crypte est classée au titre des monuments historiques depuis le 21 septembre 1907. L'édifice, de tradition romane, a été largement remanié au XIXe siècle. Il comporte une nef voûtée en berceau plein‑ cintre, flanquée à gauche d'une tour carrée servant de clocher et à droite d'une chapelle. Sous l'autel se trouve une crypte, chapelle basse dont l'origine est discutée : elle pourrait remonter aux VIIe, VIIIe ou IXe siècles, tandis que certaines sculptures y sont datées du XIe siècle. Huit colonnes subsistent dans la crypte et portent la voûte ; quatre de ces supports semblent ne pas être antérieurs au XIe siècle, les autres paraissant plus anciens. Les colonnettes, leurs bases et leurs chapiteaux sont taillés dans un même bloc et ornés de motifs végétaux — feuillage, palmette, entrelacs — faisant de la crypte un exemple des débuts de l'art roman en Charente. L'église primitive était la chapelle castrale d'une forteresse bâtie sur l'éperon rocheux dominant la vallée de l'Antenne. Selon les sources, cette forteresse fut détruite en 1178 par les troupes de Richard Cœur de Lion et, de l'édifice primitif, il ne subsiste que la crypte. L'église actuelle aurait été reconstruite au XIIe siècle comme paroissiale et dédiée à saint Georges. Elle aurait été restaurée en 1770, puis partiellement écroulée le 14 avril 1848, seul le mur sud ayant été conservé. La majeure partie de l'édifice fut rebâtie en 1857‑1858 d'après les plans de l'architecte Paul Deménieux, de Cognac, et l'église a fait l'objet d'une nouvelle restauration en 1999. L'architecture intérieure associe la voûte en berceau plein‑cintre à des éléments tels que le cul‑de‑four et une coupole sur pendentifs. Le mobilier comprend des fonts baptismaux en pierre calcaire sculptés d'un damier et d'ornements végétaux, datés du XIXe siècle, ainsi qu'un chemin de croix peint et une verrière représentant saint Georges terrassant le dragon. D'autres fonts baptismaux, sculptés avec des côtés biaisés, seraient en partie du XVIIe siècle. Le monument aux morts de Richemont est installé à l'intérieur de l'église. Le site de Richemont est classé depuis 1937.

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