Église Saint-Germain-d'Auxerre de Gazeran

Photo de Église Saint-Germain-dAuxerre de Gazeran

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1100

1200

1300

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

XIe siècle

Construction initiale

XIIe siècle

Construction du clocher

1507

Reconstruction de la nef

1632

Ajout d'un vaisseau

1831

Agrandissement du cimetière

1856

Restauration par Baurienne

1971-1989

Campagnes de restauration

Fin du XIXe siècle

Restauration de la voûte

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. C 38) : inscription par arrêté du 19 octobre 1965

Personnages clés


Anne de Dreux	Épouse de René de Prunelé, représentée sur les armoiries au-dessus du portail occidental.
René de Prunelé	Propriétaire du fief de Gazeran, représenté sur les armoiries au-dessus du portail occidental.
Baurienne	Architecte ayant conduit des travaux de restauration en 1856.

Origine et histoire de l'Église Saint-Germain-d'Auxerre

L'église Saint-Germain-l'Auxerrois (ou Saint-Germain-d'Auxerre) de Gazeran, dans les Yvelines, est classée au titre des monuments historiques depuis le 19 octobre 1965. L'édifice présente des éléments d'origine ancienne : la nef et l'abside sont attribuées au XIe siècle et le clocher au XIIe siècle. La nef a toutefois été reconstruite au cours de la première moitié du XVIe siècle et porte la date 1507, tandis qu'un vaisseau nord est daté de 1632. Au Moyen Âge l'église dépendait de l'abbaye de Saint-Denis, puis fut desservie par les moines de l'abbaye de Marmoutier. En 1831 le cimetière a été agrandi et le lambris du chœur posé en 1834. En 1856 l'architecte Baurienne a conduit des travaux importants, notamment la pose d'une charpente, l'établissement d'une voûte en plâtre en remplacement d'une voûte en bois et des enduits intérieurs. Une cloche datée de 1224 a été transportée à Prunay-sous-Ablis. La voûte de la nef principale, détruite à la fin du XIXe siècle, a été refaite à l'identique en charpente apparente. Des campagnes de restauration ont en outre été menées entre 1971 et 1989.

Au-dessus du portail occidental figurent deux armoiries : à gauche celles de la maison de Prunelé, propriétaires du fief du XIVe siècle à 1706, et à droite celles d'Anne de Dreux, épouse de René de Prunelé. Sur le côté nord ont été dégagées l'ancienne porte des morts, qui communiquait avec le cimetière, et une étroite fente d'éclairage rappelant des meurtrières. Le clocher est de plan carré, pourvu de contreforts et d'une tourelle d'escalier, et couvert d'un toit en double bâtière.

À l'intérieur, on observe des vestiges de vitraux du XVIe siècle, parfois remployés, la première baie nord présentant un ensemble en trois scènes consacré à Moïse (les tables de la loi, l'adoration du veau d'or, l'eau jaillissant du rocher de Raphidim). Parmi les verrières du XIXe siècle se distingue, au revers de la façade, un vitrail représentant l'Agneau de l'Apocalypse couché sur le livre aux sept sceaux. L'église conserve également des sculptures, des tableaux et un orgue de chœur.