Première attestation 985 (≈ 985)
L'église est mentionnée pour la première fois.
XIIe siècle
Reconstruction romane
Reconstruction romane XIIe siècle (≈ 1250)
L'église est reconstruite dans le style roman.
1360
Siège des Anglais
Siège des Anglais 1360 (≈ 1360)
La tour-clocher est mutilée lors du siège.
XVIe siècle
Reconstruction du chœur
Reconstruction du chœur XVIe siècle (≈ 1650)
Le chœur est reconstruit dans la seconde moitié du XVIe siècle.
1772
Gravure du cadran solaire
Gravure du cadran solaire 1772 (≈ 1772)
Inscription R.S.Z. et Memento mori gravés sur le pilastre.
XIXe siècle
Restauration et consolidation
Restauration et consolidation XIXe siècle (≈ 1865)
Travaux de consolidation et modifications architecturales.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Choeur (cad. V 78) : classement par arrêté du 18 juillet 1996
Personnages clés
A. Chatillon
Architecte responsable des travaux de consolidation au XIXe siècle
Malardier L.
Personnage mentionné dans l'inscription Memento mori.
Origine et histoire de l'Église Saint-Germain-de-Paris
L'église Saint-Germain-de-Paris est attestée dès 985 et a été reconstruite au XIIe siècle. Sa tour-clocher fut fortifiée au cours de la guerre de Cent Ans puis mutilée en 1360 lors du siège des Anglais. Le chœur a été reconstruit dans la seconde moitié du XVIe siècle, selon la datation établie par les travaux historiques. L'édifice a fait l'objet de reprises au XIXe siècle. Vers 1821, pour consolider un chœur en mauvais état, l'architecte A. Chatillon proposa de remplacer les voûtes des trois travées centrales du déambulatoire par de fausses voûtes d'ogives en charpente et de substituer aux petits combles carrés une toiture en appentis ; c'est peut-être à cette époque que le remplage des baies de ces travées fut transformé. Les peintures intérieures illustrent des thèmes de l'iconographie mariale, notamment l'Éducation de la Vierge et le Mariage de la Vierge. Sur le pilastre jouxtant le cadran solaire est gravé R.S.Z. 1772, et au‑dessus de l'inscription « Memento mori » on lit le nom MALARDIER L. À l'intérieur, le vaisseau central du chœur est séparé par des colonnes d'ordre dorique, tandis que les ogives et les doubleaux reposent sur des chapiteaux ioniques.