Église Saint-Germain-l'Auxerrois de Fontenay-sous-Bois

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1300

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

XIIIe siècle

Fondations initiales

Fin du XIVe siècle

Reconstruction médiévale

1534

Baptême des cloches

1555-1556

Voûtement de la nef

Milieu du XVIe siècle

Achèvement de la nef

1666

Installation des orgues

1728

Travaux du chœur

1752

Construction de la façade

1823

Transfert du cimetière

XIXe siècle

Restauration après foudre

1875

Construction de la sacristie

1926

Inscription monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Germain-l'Auxerrois : inscription par arrêté du 27 décembre 1926

Personnages clés


Jean Arcillon	Maçon et tailleur de pierre responsable du voûtement de la nef.
Jean-Baptiste Leroy	Entrepreneur parisien ayant dirigé les travaux du chœur et du clocher.
Antoine de Laval	Curé ayant financé la façade occidentale.
Naissant	Architecte ayant conduit les restaurations au XIXe siècle.

Origine et histoire de l'Église Saint-Germain-l'Auxerrois

L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, catholique et dédiée à saint Germain l'Auxerrois, se situe rue de Rosny à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et dépend du diocèse de Créteil. L'édifice a des origines médiévales : il repose sur des fondations du XIIIe siècle et a été reconstruit à la fin du XIVe siècle puis à la fin du XVe siècle ; il ne subsiste du XIIIe siècle que la base du clocher. La nef a été voûtée en 1555-1556 par Jean Arcillon, maçon et tailleur de pierre à Paris, et sa construction n'a été entièrement achevée qu'au milieu du XVIe siècle ; les cloches ont été baptisées en 1534. Des orgues y ont été installées en 1666. En 1728, des travaux ont concerné le chœur et le clocher sous la direction de Jean-Baptiste Leroy, entrepreneur à Paris, et la façade occidentale a été édifiée en 1752 grâce aux libéralités du curé Antoine de Laval. Au XVIIIe siècle, le mur goutterot du collatéral nord a été reculé pour former des chapelles peu profondes entre les contreforts. Des dégâts causés par la foudre au XIXe siècle ont motivé des restaurations conduites par l'architecte Naissant, entre 1847 et 1855. La sacristie a été construite en 1875 et le cimetière a été transféré en 1823. Le retable date du XIXe siècle ; lors de travaux de toiture ont été retrouvées deux toiles du XVIIIe siècle représentant la Sainte Famille et saint Sébastien. Les vitraux datent du début du XXe siècle, dont l'un représente le 42e régiment d'infanterie basé à Belfort. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1926. Parmi les ressources et références mentionnées figurent les portails des monuments historiques et du Val-de-Marne, la base Mérimée, ainsi que des sites consacrés au patrimoine religieux comme Clochers de France, GCatholic.org et l'Observatoire du patrimoine religieux.