Eglise Saint-Germier à Eoux en Haute-Garonne

Eglise Saint-Germier

  • 31420 Eoux
Crédit photo : Bastien marie-françoise - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1231
Premier litige mentionné
1318
Changement de diocèse
XVIe siècle
Construction du portail
XVIIe siècle
Ajout du clocher
1898
Début de construction
1900
Inauguration de l'église
1904
Achèvement des travaux
1995-2004
Restauration après la foudre
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Germier (cad. A 210) : inscription par arrêté du 16 décembre 1974

Personnages clés

Simon de Sully Archevêque de Bourges ayant instruit le litige de 1231.
Louis Fabriès du Mazet Donateur de 800 francs à la paroisse en 1880.
Jean-Antoine Roucayrol Père ayant lancé le projet de construction de la nouvelle église.
Pierre-Marie Carré Archevêque d'Albi ayant assisté à la messe du centenaire de l'édifice en 2004.

Origine et histoire

L'église Saint-Germier est un édifice paroissial situé à Saint-Germier (Tarn, Occitanie), consacré à saint Germier. Construite en grès dans le style gothique, elle présente deux chapelles au nord et un chevet à trois pans. Le portail, daté du XVIe siècle, porte au tympan une Vierge à l'Enfant accompagnée de deux évêques. Le clocher se présente sous la forme d'un pignon, attribué au XVIIe siècle. Les fonds baptismaux, du XVIe siècle, sont ornés de fleurons, d'un damier, d'un chrisme et de motifs de quadrupèdes.

L'église est mentionnée pour la première fois en 1231 lors d'un litige entre l'évêque d'Albi et l'abbaye Saint-Benoît de Castres ; le procès, instruit par l'archevêque de Bourges Simon de Sully, aboutit à la donation du village au prieuré de Burlats et de l'église à l'évêque d'Albi. En 1318, lors de la création du diocèse de Castres, le village et l'église sont confiés au prieuré de Burlats, qui les conserve jusqu'à la Révolution et y prélève la dîme. Après la Révolution, l'édifice tombe en fort mauvais état ; en 1842 la paroisse réclame 127 francs pour réparer la toiture, le maire n'accorde que 50 francs et le préfet refuse le complément.

Le texte rapporte également un incendie provoqué par une chaufferette, qui a ravagé l'édifice et détruit vitraux et nombreuses peintures, nécessitant 800 francs pour la sauvegarde. En 1874, la mairie signale que le mur ouest menace de s'écrouler et qu'une partie du toit est à refaire ; en 1880, Louis Fabriès du Mazet fait un don de 800 francs à la paroisse. Le 2 décembre 1893, le père Jean-Antoine Roucayrol lance le projet de construction d'une nouvelle église sur l'emplacement de l'ancienne ; la première pierre est posée le 7 août 1898. L'inauguration a lieu le 11 novembre 1900 en présence des vicaires Arnail et Birot, mais l'édifice n'est achevé qu'en 1904, après six années de travaux pour un coût total de 20 000 francs majoritairement assuré par l'État et les paroissiens.

À partir de 1995, la foudre ayant frappé le clocher, des travaux de restauration sont entrepris, portant sur les vitraux et la couverture ; ces travaux se concluent en 2004 et l'archevêque d'Albi, Pierre-Marie Carré, assiste à la messe marquant le centenaire de l'édifice le 9 mai 2004.

Liens externes