Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Jonzac en Charente-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine religieux Art roman saintongeais

Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Jonzac

  • 32 Rue Saint-Gervais 
  • 17500 Jonzac
Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Jonzac
Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Jonzac
Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Jonzac
Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Jonzac
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Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Jonzac
Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Jonzac
Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XIIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Eglise en totalité (cad. F 266) : inscription par arrêté du 2 juillet 2001

Origine et histoire de l'Église Saint-Gervais-Saint-Protais

L'église paroissiale Saint-Gervais et Saint-Protais, située à Jonzac en Saintonge (Charente‑Maritime, Nouvelle‑Aquitaine), est un édifice de style roman saintongeais dont la façade occidentale et la dernière travée du chœur datent de la fin du XIIe siècle. Une fondation dès le haut Moyen Âge est possible, mais l'édifice actuel ne paraît pas antérieur au XIIe siècle. La nef a été élargie aux XVe ou XVIe siècles par l'adjonction, de part et d'autre, de bas‑côtés qui doublent la surface de l'église ; ces bas‑côtés sont bordés de contreforts et l'un d'eux, au mur sud, porte encore les armes du roi Louis XII. Les guerres de Religion ont dévasté l'édifice et entraîné la perte de ses voûtes ; des marques d'arquebusade visibles sur les murs témoignent des combats autour de l'église. Au milieu du XIXe siècle, une importante campagne de restauration, menée entre 1847 et 1854, a restructuré l'édifice : reconstruction du mur nord, élévation d'un clocher carré au‑dessus de la façade romane, percement de baies plein‑cintre et réaménagement intérieur dans un style néo‑roman. La face centrale de la façade illustre l'art roman saintongeais par ses arcatures superposées, ses chapiteaux, ses cordons et ses modillons finement sculptés ; elle présente en outre un détail rare dans la région : au dernier étage, huit colonnettes se terminent par de petites lanternes coniques abritant des visages humains. Des fouilles réalisées en 2009 sur le parvis ont mis au jour un cimetière mérovingien daté des VIe‑VIIe siècles, avec des bijoux — dont une boucle d'oreille en corbeille de type « Arégonde » — des armes (lames de couteau, scramasaxes), des fibules et des restes de tissus minéralisés. La tradition, fondée sur le Pseudo‑Turpin, rapporte que Charlemagne y aurait fait déposer les restes de saint Anthème, mais cette affirmation n'est pas étayée par des preuves. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 2 juillet 2001.

Liens externes