Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la première église après 1123.
XIIIe siècle
Reconstruction et ajout du clocher
Reconstruction et ajout du clocher XIIIe siècle (≈ 1350)
Reconstruction du vaisseau et ajout du clocher roman.
XVe siècle
Rebâtir le chœur
Rebâtir le chœur XVe siècle (≈ 1550)
Le chœur et le chevet plat sont rebâtis dans un style gothique flamboyant.
XVIe siècle
Ajout des collatéraux
Ajout des collatéraux XVIe siècle (≈ 1650)
Élévation des collatéraux et des chapelles latérales, ornés de clefs de voûte sculptées.
1944
Bombardement allié
Bombardement allié 1944 (≈ 1944)
Une grande partie de l'église a dû être reconstruite après un bombardement.
1970
Classement historique
Classement historique 1970 (≈ 1970)
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Gilles (cad. I 725) : classement par arrêté du 21 mai 1970
Personnages clés
Jean Brunard
Personnage dont la dalle funéraire est présente dans l'église.
Origine et histoire de l'Église Saint-Gilles
L'église Saint‑Gilles est une église paroissiale catholique dédiée à saint Gilles, située à Étampes dans l'Essonne, au centre de la place Saint‑Gilles, à quelques centaines de mètres du centre‑ville et en bordure de l'ancien tracé de la route nationale 20. Des éléments de la première église, sans doute édifiée après 1123 lors de l'aménagement de la place du marché au blé, subsistent encore. Au XIIIe siècle, l'édifice est reconstruit : le vaisseau, les piliers d'entrée et les piles du transept datent de cette période, et le clocher, ajouté à la fin du siècle, supporte la tour de croisée dans un style roman. L'essentiel de l'église actuelle remonte aux XVe et XVIe siècles ; au XVe siècle le chœur et le chevet plat sont rebâtis dans un style gothique flamboyant. À partir de 1547 sont élevés les collatéraux et les chapelles latérales, ornés de clefs de voûte sculptées. Les peintures du lambris et des fresques du berceau de la nef, datées à la fin du XVIe siècle (les sources mentionnent 1596 et 1597), représentent sur un fond semé de fleurs de lys couronnées et d'initiales « H » et « L » plusieurs figures religieuses et symboles. On y reconnaît notamment une représentation du roi saint Louis, rendue sous les traits d'Henri III, ainsi que saint Michel, saint Jean‑Baptiste, saint Vincent, saint Jean et une croix de Malte. Le plan de l'église est en croix latine, à trois vaisseaux alignés selon un axe nord‑est–sud‑ouest ; l'édifice est bâti en grès et calcaire. Les voûtes gothiques du chœur et des bras du transept sont à croisées d'ogives quadripartites et témoignent du style flamboyant du XVe siècle. Les toits et le clocher sont couverts en bâtières. La cloche dite Marie‑Flore a été fondue en bronze en 1850 et les fonts baptismaux, en fonte dorée, font partie du mobilier riche de l'église. Pendant un bombardement allié le 10 juin 1944, le quartier est touché et une grande partie de l'église a dû être reconstruite. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques le 21 mai 1970. Certaines pierres de grès affichent des teintes jaunes ou fauves liées à une forte teneur en oxydes de fer ; l'édifice présente par ailleurs des éléments remarquables tels que la nef, le clocher, des détails sculptés, des éclairages nocturnes et une dalle funéraire de Jean Brunard et de son épouse.