Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat dans le Lot

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise Eglise romane

Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat

  • 193 Bonneviole
  • 46130 Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
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Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Église Saint-Gilles de Bonneviole de Prudhomat
Crédit photo : Glaurent - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Xe siècle, XIe siècle, XIIe siècle

Patrimoine classé

L'église, à l'exclusion de la façade occidentale et du clocher (cad. AD 110) : inscription par arrêté du 19 mars 1979

Origine et histoire de l'Église Saint-Gilles de Bonneviole

L'église Saint-Gilles de Bonneviole se situe au lieu-dit Bonneviole, sur la commune de Prudhomat (Lot). Une charte du cartulaire de Beaulieu datée de 926 mentionne une chapelle Saint-Pierre dans la villa ad illas Macerias, qui au XIe siècle prend le nom de Bonnavila. En 1100, l'abbaye de Beaulieu fonde un lieu d'asile appelé Bona Vila (Bonne Viole). Entre 1100 et 1108, Imbert de La Gardelle, en présence d'Hugues de Castelnau, cède aux moines de Beaulieu des terres et mas situés à Bonneviole, notamment le bois de la Taillade et le mas d'Al Montar ; Hugues de Castelnau confirme et complète ces donations en ajoutant des terres autour du castrum des Périères. Gilles Séraphin voit dans ces actes la création d'une sauveté castrale à Bonneviole avec l'accord des co-tenanciers du lieu. Un prieuré bénédictin est alors établi et une église sous le vocable de saint Gilles est édifiée. Les barons de Castelnau, notamment Hugues II, contestent à plusieurs reprises à l'abbaye de Beaulieu les droits et bénéfices du prieuré. Bâtie par des moines de l'ordre de Cluny sur le modèle de l'église abbatiale de Beaulieu, l'édifice suit un plan en croix latine. Il comportait à l'origine de larges nefs et deux absidioles ouvrant sur les bras du transept ; seules les parties orientales subsistent de l'église du XIIe siècle. La nef a été entièrement reconstruite en 1885 et réduite à un seul vaisseau, les bras du transept ayant été raccourcis lors de cette restauration. L'édifice se termine par une abside voûtée en cul-de-four. Le croisillon droit conserve le mur d'une construction antérieure dont la porte romane est encadrée d'un cordon de billettes. L'église a été inscrite au titre des monuments historiques le 19 mars 1979.

Liens externes