Église Saint-Gilles de L'Île-Bouchard en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Gilles de L'Île-Bouchard

  • 54 Rue de la Liberté
  • 37220 L'Île-Bouchard
Église Saint-Gilles de LÎle-Bouchard
Église Saint-Gilles de LÎle-Bouchard
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Crédit photo : This illustrationwas made byPeter Potrowl. Please - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Gilles : classement par arrêté du 7 mai 1908

Origine et histoire de l'Église Saint-Gilles

L'église paroissiale Saint-Gilles est située à L'Île-Bouchard, en Indre-et-Loire. Édifice d'origine romane, elle remonte au XIe siècle et a été remaniée aux XVe et XIXe siècles. La construction initiale sur la rive droite de la Vienne est datée de 1067, lorsque Barthélémy, archevêque de Tours, bénit trois pierres de fondation au nom de l'abbaye de Noyers. Du XIe siècle subsistent notamment le côté nord et son portail. La façade, le portail principal, la nef et le clocher appartiennent au XIIe siècle. Un collatéral fut ajouté au nord au début du XIIe siècle, doublant la nef. Au début du XVe siècle, Jean des Roches fit édifier une chapelle prolongeant le bras nord du transept. Dans le dernier quart du XVe siècle, le chœur et le chevet primitivement absidiaux furent remplacés par un grand chœur à trois vaisseaux et un chevet plat ; les sources mentionnent l'intervention de Louis II de la Trémoille et des dons attribués à Charles VII. Pour contrebuter les voûtes du chœur, les bras du transept furent surélevés. Le chœur a fait l'objet d'une restauration vers 1620. Entre 1868 et 1870, l'architecte Daviau mena une campagne de restauration qui percera le mur nord de la nef par de grandes arcades afin de communiquer largement avec le collatéral. Ces travaux condamnèrent les fenêtres en plein cintre du mur nord, cloisonnèrent le collatéral pour y aménager des chapelles latérales et firent passer la nef d'une charpente à des voûtes en briques et plâtre, reprises également sur le collatéral. Le clocher s'élève sur une coupole sur trompes. Une des trois cloches est classée au titre des monuments historiques. Un vitrail de Jean-Prosper Florence, intitulé La bonne mort de Saint Joseph, est daté de 1801. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1908. Du 8 au 14 décembre 1947, quatre fillettes déclarèrent avoir vu la Vierge, accompagnée d'un ange, à l'intérieur de l'église ; elles racontèrent l'avoir embrassée et reçurent la demande de prier pour la France et de faire construire une grotte qui devint le sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Prière. De nombreux témoins assistèrent aux événements, et certains remarquèrent des détails singuliers et l'apparition d'un rayon de soleil au moment de la disparition de la Vierge ; des fidèles attribuèrent également une guérison à ces apparitions. Selon les récits, Jacqueline Aubry fut guérie en vingt-quatre heures de myopie, de strabisme et de conjonctivite purulente ; il s'agit de la seule guérison dite inexpliquée liée à ces manifestations. Le culte public et les pèlerinages ont été autorisés le 8 décembre 2001 par André Vingt-Trois, alors archevêque de Tours. Un pèlerinage des familles s'y tient chaque année depuis 1985. Parmi les éléments remarquables figurent le portail nord, la nef, un vitrail représentant saint Gilles et le sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Prière.

Liens externes