Église Saint-Jacques de Béziers dans l'Hérault

Patrimoine classé Patrimoine religieux Art roman languedocien

Église Saint-Jacques de Béziers

  • 45 Place Saint-Jacques
  • 34500 Béziers
Église Saint-Jacques de Béziers
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Église Saint-Jacques de Béziers
Crédit photo : EmDee - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1800
1900
2000
1er quart XIIe siècle
Construction romane
XIVe siècle
Ajouts gothiques
XVIIIe siècle
Modifications classiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Abside : classement par arrêté du 03 septembre 1912 ; Nef (à l'exception des deux premières travées occidentales, reconstruites au XIXe siècle) (cad. LX 203) : classement par arrêté du 13 mars 1967

Personnages clés

Aymeric ou Aimeri Premier abbé connu de l'église Saint-Jacques, mentionné vers 907-908.
Arnaud de Levezou Abbé devenu évêque de Béziers puis archevêque de Narbonne, lié à la construction de l'édifice roman.
Raymond II Vicomte inhumé dans l'abbaye en 969.
Gaston Virebent Auteur du tympan en terre cuite émaillée représentant le Jugement dernier, daté de 1862.

Origine et histoire de l'Église Saint-Jacques

L'église Saint-Jacques, ancienne abbatiale de l'ordre de Saint-Augustin, se dresse à Béziers (Hérault) à l'extrémité sud de la colline biterroise, hors des anciens remparts mais à leur proximité. Le premier abbé connu est mentionné dans les sources autour de 907-908 sous les noms d'Aymeric ou Aimeri. Parmi ses prélats, Arnaud de Levezou accéda au siège épiscopal de Béziers en 1096, puis à l'archevêché de Narbonne ; sa brillante destinée, liée à la protection du comte Alphonse, a été mise en relation avec la construction d'au moins une partie de l'édifice roman. L'église fut une étape importante pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle et figure parmi les plus anciennes de la ville. Appelée autrefois Saint-Jacques-Saint-Michel, elle abritait l'abbaye Saint-Geneviève ; le vicomte Raymond II y fut inhumé en 969. Après la suppression de l'abbaye en 1790, l'édifice devint une paroisse. L'abbaye connut de nombreuses transformations : à la fin du Moyen Âge elle était à moitié ruinée, et au XVe siècle on ajouta notamment les chapelles de Saint-Joseph et Sainte-Marguerite ainsi que des baies ogivales du côté de l'épître. En 1664 fut introduite la réforme de la congrégation de France, remplaçant les cénobites par des chanoines réguliers de Sainte-Geneviève. Le XVIIIe siècle apporta des modifications importantes, avec la construction de deux chapelles, l'édification d'une voûte en briques sur la nef (1772) et l'aménagement des supports et arcades dans un goût classique. Sous la Révolution et l'Empire, l'édifice servit d'atelier de fabrication de baïonnettes. En 1828 la nef fut allongée à l'emplacement de l'ancien cimetière. Un incendie de l'orgue en août 1960 entraîna des travaux qui mirent au jour colonnes et chapiteaux d'inspiration romane, ainsi que des charpentes et des peintures murales masquées par les interventions de 1772 ; la charpente conserve plusieurs pièces et corbeaux sculptés et peints probablement des XIVe et XVe siècles. L'édifice a une nef unique de cinq travées, bordée de chapelles et prolongée par deux travées de chœur et d'avant-chœur à collatéraux ; le sanctuaire présente une abside pentagonale et un clocher carré se situe au nord du chœur. Le chevet pentagonal, en pierres de taille, repose sur un soubassement important de sept assises et ses pans sont séparés par de courtes colonnes ; la décoration s'inspire de l'antique avec colonnes, chapiteaux à feuilles d'acanthe, entablement, frise d'oves et modillons ornés. Le tympan en terre cuite émaillée, représentant le Jugement dernier, porte la signature de Gaston Virebent et la date de 1862, sans doute liée à la fin des travaux d'agrandissement. L'abside fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 3 septembre 1912 et une partie de la nef est classée depuis le 13 mars 1967. Depuis la terrasse de l'église on domine le faubourg, l'Orb et ses ponts, la plaine Saint-Pierre et, par temps clair, l'horizon jusqu'aux Pyrénées. Certaines ornements permettent encore d'apercevoir des traces de l'origine carolingienne de l'édifice.

Liens externes