Début de la construction XIe siècle (≈ 1150)
Début de l'édification de l'église sur un établissement antique.
XIIe siècle
Achèvement de l'église
Achèvement de l'église XIIe siècle (≈ 1250)
Fin de la construction de l'église avec une nef unique et un chevet à trois absides.
XVIe siècle
Démolitions lors des guerres
Démolitions lors des guerres XVIe siècle (≈ 1650)
L'église a subi des démolitions lors des guerres de Religion dans les Landes.
17 février 1997
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 17 février 1997 (≈ 1997)
L'église est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise, avec le sol de la parcelle d'assiette du cimetière attenant (cad. L 116, 117) : inscription par arrêté du 17 février 1997
Origine et histoire de l'Église Saint-Jacques de Sensacq
L'église Saint-Jacques de Sensacq se situe dans la commune de Miramont-Sensacq, dans le département des Landes, en France, et constitue une étape de la Via Podiensis, la route du Puy de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle a été construite entre les XIe et XIIe siècles sur l'emplacement d'un établissement antique dont elle réemploie les matériaux. L'édifice, autrefois placé sous l'invocation de Saint Jacques, comprend une nef unique et un chevet composé de trois absides. À l'ouest, un clocher-mur pignon percé de deux baies campanaires précède un porche qui s'ouvre sur le cimetière sud. L'appareil romain du chevet porte des marques de tâcherons et des graffiti ; certaines de ces marques sont identiques à celles observées à Aire-sur-l'Adour, ce qui suggère des liens avec un ensemble plus vaste. L'église a subi des démolitions lors des guerres de Religion dans les Landes, puis a été restaurée. Aucun vestige de voûte n'a été conservé, mais une charpente en carène de bateau, qui imitait la voûte, a été mise au jour par les Monuments historiques. Parmi les éléments liturgiques, on note des fonts baptismaux carolingiens destinés au baptême par immersion. L'isolement de l'édifice en pleine campagne et son patronage témoignent de son ancien rôle et de son importance dans le paysage religieux local. Le monument est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 17 février 1997.