Construction initiale Fin du XIe siècle (≈ 1195)
Édification de l'église dédiée à saint Jacques-le-Majeur, sainte Anne et sainte Apolline.
4e quart XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale 4e quart XIIe siècle (≈ 1287)
Édification de l'église dédiée à saint Jacques-le-Majeur.
XVe siècle
Agrandissement inachevé
Agrandissement inachevé XVe siècle (≈ 1550)
Projet d'agrandissement lancé par Blanchet de Braque, abandonné après 1415.
1656
Inauguration actuelle
Inauguration actuelle 1656 (≈ 1656)
Inauguration de l'église par l'archevêque de Sens.
2e moitié XVIIe siècle
Reconstruction chapelle
Reconstruction chapelle 2e moitié XVIIe siècle (≈ 1750)
Reconstruction de la chapelle Saint-Hubert par Charles de Birague.
XIXe siècle
Restauration et voûtement
Restauration et voûtement XIXe siècle (≈ 1865)
Voûtement des travées de la nef et restauration des baies.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise, choeur inachevé et chapelle Saint-Hubert (cad. AB 36) : inscription par arrêté du 13 mars 1991
Personnages clés
Blanchet de Braque
Seigneur ayant lancé l'agrandissement de l'église au XVe siècle.
Charles de Birague
Reconstructeur de la chapelle Saint-Hubert au XVIIe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Jacques-le-Majeur
L’église Saint-Jacques-le-Majeur, située à Courcelles-le-Roi (Loiret), et sa chapelle sont inscrites au titre des monuments historiques depuis 1991. Les premières mentions situent l’origine de l’édifice à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle. Une étude ancienne indique qu’elle était dédiée à saint Jacques‑le‑Majeur, sainte Anne et sainte Apolline, et que la position du village pourrait la placer sur un itinéraire secondaire de Compostelle. Dès 1123, une cession de dîmes est attestée en faveur des moines de La Cour‑Dieu, et l’abbaye de Saint‑Benoît‑sur‑Loire nomma le curé jusqu’en 1709. En 1406, Blanchet de Braque lança un vaste projet d’agrandissement prévoyant cinq nefs et un chœur polygonal à déambulatoire, projet qui resta inachevé après sa capture à la bataille d’Azincourt. L’abandon de ce chantier conduisit à l’agrandissement par l’adjonction d’un bas‑côté et à la reprise de la nef, travaux dont la mémoire conserve une mention d’achèvement vers 1604. La chapelle Saint‑Hubert, attestée dès 1271, fut reconstruite au XVIIe siècle par Charles de Birague; elle présente un décor peint et une dédicace à saint Hubert et sainte Appoline qui attirèrent des pèlerinages au XIXe siècle. Le monument actuel fut inauguré par l’archevêque de Sens en 1656. Au XIXe siècle, les trois premières travées de la nef et du bas‑côté furent voûtées en brique et plâtre ; des campagnes de reprise du dallage et des baies sont également documentées, la dernière intervention importante datée de 1891. La municipalité fit entreprendre une restauration vers 1994. L’édifice présente un plan rectangulaire prolongé par un chœur polygonal inachevé ; un clocher carré flanque au sud‑est le bas‑côté et la chapelle Saint‑Hubert, rectangulaire à chevet plat, s’élève au sud du chœur. Le mobilier, limité mais remarquable, comprend des fonts baptismaux et un petit retable du XVIIe siècle, un bénitier de la même époque de facture exceptionnelle dans le style Louis XIV, et un orgue de chœur provenant de la chapelle de l’Institut Jeanne de France à Pithiviers.