Église Saint-Jacques-le-Majeur de La Bolline à Valdeblore dans les Alpes-Maritimes

Patrimoine classé Caquetoire Eglise baroque Eglise romane

Église Saint-Jacques-le-Majeur de La Bolline

  • La Bolline 
  • 06420 Valdeblore
Église Saint-Jacques-le-Majeur de La Bolline
Église Saint-Jacques-le-Majeur de La Bolline
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Église Saint-Jacques-le-Majeur de La Bolline
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Jacques-de-la-Bolline : inscription par arrêté du 19 avril 1932

Origine et histoire de l'Église Saint-Jacques-le-Majeur

L'église Saint-Jacques-de-la-Bolline, dite aussi Saint-Jacques-le-Majeur, est une église catholique située à côté du village de La Bolline, sur la commune de Valdeblore, dans les Alpes-Maritimes. Pendant un siècle (1530-1630) l'activité artistique a été interrompue en raison de la guerre entre le roi de France et l'empereur du Saint-Empire romain germanique, puis les reconstructions ont repris dans les années 1640 à Nice, avec la cathédrale Sainte-Réparate, l'église Saint-Jacques-le-Majeur et l'église Saint-Martin. Ces édifices adoptent le modèle des églises baroques romaines, avec des nuances venues de Turin, et répondent aux recommandations de la Contre-Réforme en privilégiant des nefs propices à la prédication et des décors célébrant le triomphe de l'Église ; ces principes se diffuseront ensuite dans les églises de montagne, avec des ornements plus ou moins riches selon les moyens des communautés, comme en témoigne la reconstruction d'édifices dans la vallée voisine de la Tinée. Sur la clé de la voûte de la porte d'entrée de l'église est inscrit DOM ST IACOB MAIOR et, à droite de l'entrée, la date 1700 est gravée sur un angle. L'église paroissiale était commune aux villages de La Bolline et de La Roche. Le clocher, de style roman tardif et surmonté d'une pyramide, est daté de 1532. L'édifice, inscrit au titre des monuments historiques en 1932, présente un plan rectangulaire et une nef unique composée de trois travées : la travée centrale, plus courte, s'ouvre sur des chapelles basses surmontées d'une tribune au nord et supportant la chaire à prêcher au sud. Le chœur est une unique travée rectangulaire, plus étroite que la nef en raison du resserrement par des piliers, et le chevet est plat. Toutes les voûtes sont en berceau à pénétration et reposent sur des pilastres engagés reliés par des corniches et des architraves ornées de faux marbre ; les chapelles latérales sont couvertes de voûtes en berceau en plein cintre, et l'arc transversal de la chapelle sud, près du chœur, porte un décor de gypseries et de faux marbre. L'entrée est précédée d'un porche à colonnes doriques. L'église conserve un riche mobilier classé ou inscrit : entre autres, le tableau de l'Assomption (classé en 1930), le tableau représentant le Christ descendu de la Croix (classé en 1897), le maître-autel et son ensemble — autel, retable, tableau, tabernacle, exposition, huit chandeliers et croix d'autel — avec le tableau Apparition de la Vierge à saint Jacques par Louis-Abraham van Loo daté de 1702 (classés en 1989), ainsi que des stalles inscrites en 1982. On y trouve également la Déploration du Christ au pied de la Croix (peinte entre 1650 et 1700), un triptyque de la Vierge à l'Enfant entourée des apôtres saint Jacques et saint Philippe (1576), un tableau du Suffrage daté de 1650 et une Sainte Catherine d'Alexandrie entre saint André et saint Roch attribuée à Giovanni Rocca (mort vers 1654).

Liens externes