Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente en Charente

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane

Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente

  • 2 Rue de l'Église
  • 16200 Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
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Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Église Saint-Jean-Baptiste de Bourg-Charente
Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Ajout d'une fresque
XVIIe siècle
Reconstruction du clocher
1913
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église : classement par arrêté du 10 février 1913

Personnages clés

Raoul, évêque de Saintes Donateur de l'église à l'abbaye de Savigny entre 1083 et 1110.

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste, située à Bourg-Charente (Charente), est un édifice roman du XIIe siècle classé monument historique en 1913. Elle fut donnée entre 1083 et 1110 par Raoul, évêque de Saintes, à l'abbaye de Savigny, qui y créa un prieuré sous le vocable de Saint-Étienne ; la paroisse Saint-Jean y fut ensuite unie, d'où le double vocable. Bâtie en pierre selon un plan basilical, l'église comprend une nef, un transept, une abside et des absidioles. Les travées de la nef sont voûtées en coupole. La façade à trois niveaux présente trois séries d'arcatures superposées, un portail à quatre voussures surmonté d'une fenêtre étroite et se termine par un fronton triangulaire. L'abside circulaire reprend les arcatures et s'orne de modillons sculptés à riche valeur symbolique. Le clocher, qui s'élève sur la croisée du transept, a été reconstruit au XVIIe siècle. L'édifice du XIIe siècle n'a subi que de légères restaurations aux XVIIe, XIXe et XXe siècles, notamment en 1811, 1862, 1879, 1919 et vers 1930. À l'intérieur, une fresque du XIIIe siècle représente l'Adoration des mages. L'ensemble est bien conservé et illustre le roman régional de la Charente.

Liens externes