Construction romane Fin du XIIe siècle (≈ 1295)
Édification de l'église avec un chevet carré et des arcs au profil aigu.
XVIe siècle
Ajout des chapelles
Ajout des chapelles XVIe siècle (≈ 1650)
Construction de deux chapelles de part et d'autre du chœur.
XVIIIe siècle
Modification du portail
Modification du portail XVIIIe siècle (≈ 1850)
Enchâssement d'une porte à arc brisé dans le portail roman.
17 juin 1925
Inscription monument historique
Inscription monument historique 17 juin 1925 (≈ 1925)
Inscription de la partie romane du chœur au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : inscription par arrêté du 17 juin 1925
Personnages clés
Alcide Carles
Abbé ayant documenté l'histoire et la dédicace de l'église.
Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste
L'église Saint-Jean-Baptiste, église catholique du village de Cendrieux (commune de Val de Louyre et Caudeau, Dordogne), relève de la fin de la période romane. Son chevet présente un plan carré couronné d'une coupole portée par des pendentifs très allongés, conséquence des arcs au profil aigu qui la soutiennent. À droite et à gauche du chœur, les bras du transept sont voûtés en berceau et se terminent, côté chevet, par une disposition de pans coupés. Le mur droit qui ferme aujourd'hui le chevet paraît avoir remplacé une abside en cul-de-four, dont la trace subsiste sur la façade ouest. Une voûte en briques enduites a remplacé l'ancien lambris à la fin du XIXe siècle. De part et d'autre du chœur s'ouvrent deux chapelles datant du XVIe siècle, et les baies du chœur et des transepts ont conservé leur forme primitive. La façade comportait autrefois un large portail roman, dans lequel une porte à arc brisé a été enchâssée au XVIIIe siècle. Le clocher primitif, de plan carré, a été complété par des surélévations réalisées à la même hauteur sur les deux bras du transept ; l'ensemble forme une sorte de donjon aux murs très épais, accessible par une porte percée à quatre ou cinq mètres du sol. Selon l'abbé Alcide Carles, l'église est dédiée à la Décollation de saint Jean-Baptiste ; elle appartenait aux chevaliers de Saint-Jean et se trouvait dans l'enclos du château, tandis que l'ancienne église paroissiale de Saint-Georges a disparu. La partie romane du chœur fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 17 juin 1925.