Église Saint-Jean-Baptiste de Goudou à Labastide-Murat dans le Lot

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Jean-Baptiste de Goudou

  • D677
  • 46240 Labastide-Murat
Église Saint-Jean-Baptiste de Goudou
Église Saint-Jean-Baptiste de Goudou
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Seconde moitié du XIIe siècle
Colonnes engagées
1518
Construction de la chapelle sud
Fin du XVe siècle
Réparation et reconstruction
1836
Ajout de la sacristie
1940
Restauration et vitrail
15 novembre 1993
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise (cad. B 429) : inscription par arrêté du 15 novembre 1993

Personnages clés

Marie d'Arpajon Veuve de Jean d'Hébrard, elle finance la construction de la chapelle sud.
Abbé Levet Curé de Labastide-Murat, il entreprend une restauration de l'église en 1940.
Georges-Émile Lebacq Peintre ami du curé, il propose la réalisation d'un vitrail.
Francis Chigot Maître-verrier qui réalise le vitrail La Décollation de Saint Jean-Baptiste.

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste de Goudou

L'église Saint-Jean-Baptiste de Goudou, située au village de Goudou sur la commune de Labastide-Murat dans le Lot, présente une nef unique en trois travées flanquée de deux chapelles latérales voûtées d'ogives. Le chœur, de plan rectangulaire, est séparé de la nef par un arc triomphal en ogive et l'éclairage provient d'une série de fenêtres à meneau et à remplage. Du premier état de l'édifice subsistent des colonnes engagées datées probablement de la seconde moitié du XIIe siècle. Le village fut déserté au cours de la guerre de Cent Ans puis repeuplé en 1457 par un accensement collectif du baron de Castelnau-Bretenoux ; l'église fut alors réparée et largement reconstruite à la fin du XVe siècle. En 1518 Marie d'Arpajon, veuve de Jean d'Hébrard, demanda à être inhumée dans l'édifice et prévint la construction d'une chapelle dont la description correspond vraisemblablement à la chapelle sud. La sacristie a probablement été ajoutée en 1836. Un projet d'agrandissement proposé en 1866 par l'architecte V. Ficat de Cahors ne fut pas réalisé, mais des travaux ultérieurs par un architecte inconnu ont modifié l'édifice, avec notamment l'élévation d'un clocher à l'ouest, la probable création de la chapelle nord et peut‑être la reconstruction partielle de la chapelle sud. En 1940, l'abbé Levet, nommé curé de Labastide-Murat dont dépend Goudou, entreprit une restauration visant à valoriser cette petite église en croix latine. Le peintre Georges-Émile Lebacq, ami du curé, proposa en 1941 au maître-verrier Francis Chigot la réalisation d'un vitrail à deux lancettes intitulé La Décollation de Saint Jean-Baptiste pour le chevet plat, Lebacq fournissant le carton et Chigot assurant la mise en verre. Le vitrail, comportant une importante grisaille, sortit du four en très bon état et fut aussitôt transporté de Limoges à Goudou ; après que Lebacq eut émis des réserves sur certaines couleurs et détails, Chigot procéda aux rectifications demandées. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 15 novembre 1993.

Liens externes