Église Saint-Jean-Baptiste de Lagupie dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Jean-Baptiste de Lagupie

  • D259
  • 47200 Lagupie
Église Saint-Jean-Baptiste de Lagupie
Église Saint-Jean-Baptiste de Lagupie
Église Saint-Jean-Baptiste de Lagupie
Église Saint-Jean-Baptiste de Lagupie
Église Saint-Jean-Baptiste de Lagupie
Église Saint-Jean-Baptiste de Lagupie
Crédit photo : Totoche47 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIe siècle
Construction initiale
XIIe siècle
Construction initiale
XVe siècle
Ajouts gothiques
1869
Restauration et modification
30 décembre 1925
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façade occidentale : inscription par arrêté du 30 décembre 1925

Personnages clés

Victor Dupont Architecte bordelais responsable des modifications en 1869.
Abbé Barrère A identifié des motifs symboliques dans les sculptures du portail.
Georges Tholin A étudié et documenté l'état de la façade romane après les restaurations.

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste est une église catholique située à Lagupie, dans le département de Lot-et-Garonne. Elle date des XIIe et XVe siècles ; de l'édifice roman primitif subsistent la façade, le chœur et le portail. En 1869, un architecte bordelais a allongé l'édifice de trois ou quatre mètres et a remplacé son clocher par une grande flèche. La façade occidentale, avec son portail roman intact, est inscrite au titre des monuments historiques le 30 décembre 1925. Le portail est encadré par quatre colonnettes aux chapiteaux historiés flanquant les piédroits ; les archivoltes comportent des tores correspondant à ces supports. Le tympan présente six compositions sculptées sur deux registres — personnages, animaux fantastiques et un monogramme — abrités sous des arcades. Parmi les sculptures se trouve la scène de Daniel dans la fosse aux lions, mais l'ensemble, fortement altéré par les intempéries, reste difficile à interpréter. L'abbé Barrère a identifié, parmi ces motifs, un poisson vu comme symbole du Christ selon saint Augustin ou comme image du chrétien régénéré par le baptême selon Tertullien, en référence au monogramme grec IXΘYΣ. L'abside s'ouvre par cinq fenêtres et la voûte en berceau plein cintre du chœur est d'époque moderne ; un arc doubleau la sépare du cul-de-four. Les chapiteaux de l'arc triomphal, représentant Daniel dans la fosse aux lions et la chute d'Ève, ont été refaits. La nef compte trois travées bordées de bas-côtés et présente des éléments stylistiques du XVe siècle. Georges Tholin notait que, après les restaurations modernes, il ne savait pas ce qui restait de la façade romane d'origine, à l'exception du portail qui n'avait pas été retouché.

Liens externes