Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne dans l'Ariège

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique Clocher-mur

Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne

  • 3 Vierge de Lapenne
  • 09500 Lapenne
Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne
Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne
Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne
Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne
Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne
Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne
Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne
Église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne
Crédit photo : BastienM - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction romane
XIVe siècle
Ajout du portail
XVe siècle
Chapelle latérale
1882
Incendie et restauration
1921
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 3 octobre 1921

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste de Lapenne, dans l'Ariège (Occitanie), est une église romane du XIIe siècle, implantée sur une émergence rocheuse à 327 m d'altitude. Son chevet présente une abside rectangulaire en deux travées voûtées d'un berceau brisé. La nef, simple, intègre des éléments gothiques et une chapelle carrée accolée au sud, datée du XVe siècle. La façade ouest, où s'ouvre le portail, est fortifiée et épaulée par deux puissants contreforts. Au-dessus du portail se dresse un campanile qui ne conserve qu'un rang de quatre baies plein cintre abritant des cloches ; un second rang a probablement été détruit et arasé. Un double rang de corbeaux au-dessus du portail témoigne de l'existence d'un ancien porche en charpente. Le portail, vraisemblablement ajouté au début du XIVe siècle, comprend quatre archivoltes à boudin torique dont trois reposent sur des colonnes appuyées sur un socle. L'édifice a été fortifié : un escalier ménagé à l'angle sud de la façade permettait l'accès au chemin de ronde. Diverses interventions anciennes sont encore lisibles, notamment des corbeaux saillants, des traces d'anciens toits, des baies de types différents et une porte rebouchée. La première mention connue de l'église date de 1318. À la suite d'un incendie en 1882, la voûte de la nef s'est effondrée et a été remplacée par un plafond ; les crénelages n'ont pas été restitués. De nombreux objets mobiliers de l'église sont inscrits ou classés dans la Base Palissy. L'édifice est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 3 octobre 1921.

Liens externes