Reconstruction carolingienne Xe siècle (≈ 1050)
Reconstruction de l'église sur un plan basilical après un incendie.
2e moitié XIIe siècle
Fondation du prieuré
Fondation du prieuré 2e moitié XIIe siècle (≈ 1250)
L'évêque de Viviers attribue le site à l'abbaye de Cruas.
XVIIe siècle
Restauration après guerres
Restauration après guerres XVIIe siècle (≈ 1750)
Restauration de l'édifice endommagé lors des guerres de Religion.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise (ancienne) (cad. AI 144bis) : classement par arrêté du 12 février 1971
Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste
L'ancienne église Saint-Jean-Baptiste, située au centre du vieux village de Meysse, rue de la Vieille-Église, est une église romane décorée de fresques, aujourd'hui désaffectée. Membre de la Fédération européenne des sites clunisiens, elle se trouve dans la commune de Meysse, dans le département de l'Ardèche, région Auvergne-Rhône-Alpes. À la fin du XIIe siècle, l'évêque de Viviers attribua le site à l'abbaye de Cruas, qui y fonda un prieuré. Les guerres de Religion endommagèrent l'édifice, qui fut restauré au XVIIe siècle. La création d'une nouvelle église paroissiale entraîna la désacralisation de Saint-Jean-Baptiste et permit d'importantes fouilles archéologiques menées entre 1979 et 1990. Ces opérations mirent au jour, dans l'abside, les fondations d'un baptistère à immersion d'époque mérovingienne, ce qui explique le vocable de l'édifice ; cette disposition, unique dans la région pour l'instant, pourrait être datée des Ve–VIe siècles. Un incendie à la fin de l'époque carolingienne entraîna la reconstruction sur un plan basilical voûté en berceau : le chantier, commencé par le chevet vers 1030–1040, progesssa vers l'ouest aux XIe et XIIe siècles. L'édifice constitue un rare témoin de la christianisation de la région et du lien entre pouvoir épiscopal et baptême au Ier millénaire. L'ancienne église Saint-Jean-Baptiste est classée au titre des monuments historiques depuis le 12 février 1971 et ne doit pas être confondue avec la nouvelle église paroissiale du même nom.