Église Saint-Jean-Baptiste de Mézin dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Jean-Baptiste de Mézin

  • 4-10 Place Armand Fallières
  • 47170 Mézin
Église Saint-Jean-Baptiste de Mézin
Église Saint-Jean-Baptiste de Mézin
Église Saint-Jean-Baptiste de Mézin
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Église Saint-Jean-Baptiste de Mézin
Église Saint-Jean-Baptiste de Mézin
Crédit photo : JC Allin - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste, à Mézin (Lot-et-Garonne), est classée au titre des monuments historiques en 1840. La nef, dont les chapiteaux sculptés datent des XIIIe-XIVe siècles, est flanquée en façade de deux tours rondes symétriques. Le portail présente des chapiteaux ornés de figures fantastiques et le portail nord est surmonté de douze niches qui, selon la tradition, abritaient les statues des apôtres détruites pendant les guerres de Religion. Le clocher s'appuie sur les piliers de la voûte du chœur. Autrefois, un couvent de Bénédictins était adossé à l'église et communiquait avec elle par la sacristie et une chapelle latérale ; ce couvent fut détruit à la Révolution. Selon l'abbé Barrère, un prieuré aurait été fondé à la fin du VIIIe siècle. Saint-Jean de Mézin est mentionné en 1077 dans une bulle confirmant les dépendances de Cluny et le prieur était coseigneur de Mézin. La construction du chœur et du transept commence peut-être à la fin du XIe siècle mais appartient surtout au début du XIIe siècle ; les chapiteaux témoignent de l'influence du chantier de Saint-Sever. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la nef est édifiée depuis la croisée jusqu'à la troisième travée, campagne qui comprend le portail nord. La dernière travée occidentale et la façade occidentale datent du milieu du XIVe siècle. Malgré ces deux campagnes distinguées par le dessin des piliers, la voûte d'ogives présente un profil homogène datable par les clés de voûte du XIVe siècle. La croisée du transept a reçu, à la fin du Moyen Âge, une voûte dont subsistent les culs-de-lampe. La charpente a été refaite au XVIe siècle. Selon l'abbé Barrère, les bâtiments conventuels auraient été reconstruits après les guerres de Religion. En 1607, le prieur vend à la ville sa part de seigneurie, et la suppression du prieuré est décidée en 1788 ; les bâtiments servirent ensuite de mairie et de tribunal jusqu'à leur destruction par un incendie en 1837, qui endommagea aussi le mur sud de l'église. Restaurée par l'ingénieur des Ponts Maurette, l'église classée en 1840 fit l'objet de nouvelles transformations en 1868 : le clocher est élevé d'un étage et l'abside, le bras sud du transept et l'absidiole sud sont démolis puis reconstruits sous la direction de l'architecte diocésain Coëque-Verdier. L'architecte Teulère reprit les travaux du chœur interrompus à mi-hauteur et réédifia tous les contreforts de la nef pour contenir l'écartement des voûtes ; les travaux, y compris les sculptures, furent achevés en 1880 sous la surveillance de Payen. En 1883, des sacristies furent bâties au sud. En 1924 un court-circuit provoqua un incendie dans le clocher ; la voûte de la croisée fut refaite par Poutaraud et les parements repris.

Liens externes